Délicieux – La naissance du premier restaurant avant la Révolution

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Délicieux : A l’aube de la Révolution Française, Pierre Manceron, cuisinier audacieux mais orgueilleux, est limogé par son maître le duc de Chamfort. La rencontre d’une femme étonnante, qui souhaite apprendre l’art culinaire à ses côtés, lui redonne confiance en lui et le pousse à s’émanciper de sa condition de domestique pour entreprendre sa propre révolution. 

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Note : 4 sur 5.

C’est une réalisation d’Eric Besnard. Il a écrit le scénario avec Nicolas Boukhrief (Made in France). 

Une thématique qui donne l’eau à la bouche pour un très bon goût. 

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Faire bien, Faire grand

Délicieux arrive à réunir deux des choses que je préfère faire : le cinéma et manger. Bon malheureusement, la nourriture ne peut pas traverser l’écran mais je vais pardonner le film de ce défaut. J’ai été enchanté par l’aspect culinaire. Les moments où on voit Pierre Manceron faire à manger son tout simplement magique. Il y a énormément de poésie dans tout cela. La musique vient se mêler à l’harmonie des mouvements pour offrir des passages fantastiques. La photographie aussi est merveilleusement travaillée avec certaines scènes dignes de tableau.   

J’aurais voulu que ces moments soient plus présents. Cela démarre en plein service pour le Duc de Chamfort, nous mettant dans l’ambiance. Cependant, d’un coup, pendant un bon moment, on retombe dans du classique sans que notre Chef passe derrière les fourneaux. Cela fait que j’ai trouvé le début un peu poussif. J’aurais plus apprécié si on était rentré dans le vif du sujet plus rapidement. De plus, on va nous rajouter une sous-intrigue avec l’apprentie Louise, qui n’apporte pas forcément grand-chose. Alors certes, elle sert l’histoire donc n’est pas inutile, mais j’ai trouvé que c’était trop en décalage avec le reste. 

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Faire savoureux !

D’ailleurs, on sent une volonté de jouer avec le contexte historique mais ce n’est pas toujours ça. Par moments, cela sonne plutôt bien et va donner de l’entrain à cette volonté d’indépendance. A d’autre instants, l’instance sur la révolution est un peu trop rabâchée. On comprend rapidement que le Roi va bientôt tomber et à travers va s’instaurer l’égalité entre les citoyens, pas besoin de le souligner plein de fois. J’avoue que je pinaille sur ce point. 

Il fallait bien un peu de salé avant de parler de la douceur qu’est le casting. Grégory Gadebois est époustouflant. Après ça, Philippe Etchebest n’a qu’à bien se tenir. Quant à Isabelle Carré, elle l’accompagne à merveille sans jamais se laisser impressionner. Pour le côté rigolade, on aura bien entendu Benjamin Lavernhe dans le rôle du Duc souvent poussé au ridicule. Et Guillaume De Tonquédec va apporter une touche de classe qui n’est pas de refus. Tout ce beau monde est au service de personnages ayant un caractère bien marqué sans pour autant tomber dans l’excès. C’est aussi pour cela que leur avancé est plaisante à suivre.  

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