Margaux a perdu son mari et commence une nouvelle vie. Elle s’installe chez sa sœur et s’inscrit à l’université pour reprendre des études de littérature.
C’est le premier long métrage de Ludovic Bergery qui en a aussi écrit le scénario. Le film a été présenté en compétition au Festival du Film Francophone d’Angoulême 2020.
Ce n’était pas la sortie la plus attendue de la semaine, et pourtant je suis content d’avoir pris le temps de la voir. Ce drame a beau rester sur une base déjà vue, il va le faire bien et c’est important. Par contre, je n’ai pas compris pourquoi les passages en Allemand ne sont pas sous-titrés.
Sa plus grande force va se trouver dans le bon équilibre entre les différentes émotions. Les thématiques de bases sont assez sombres en tournant autour du deuil. On va avoir la solitude ou encore la remise en question de soi. J’avais peur de tomber dans un contenu mélodramatique à me faire déprimer dans cette grande salle de cinéma. Cependant, la dose d’espoir arrive par ces moments avec les camarades de cours. Alors certes ce n’est pas la grande éclate, mais c’est suffisant pour donner le sourire, et faire un contrepoids entre la nature de son personnage et ce vers quoi elle tend.
D’autant plus que Emmanuelle Béart est particulièrement douée pour faire ce style mélancolique. Sept ans après Les Yeux jaunes des crocodiles, elle brille de nouveau.
Cependant, je reste un peu déçu du traitement réservé à son personnage. J’ai l’impression que son développement était timide et que nous n’allions pas au fond des choses. Cela s’explique par une histoire standard mais qui a tout de même le mérite de bien se suivre.
Bien évidemment, il serait injuste de ne pas aussi dire tout le bien que j’ai pensé du casting secondaire. Je pense en tout premier lieu à Vincent Dedienne. Grâce à sa simplicité et son sourire chaleureux, il va être une bouée de sauvetage pour rester sans cesse en équilibre sans sombrer. Le reste des protagonistes sont plus discrets même si j’ai remarqué les prestations de Sandor Funtek et Yannick Choirat.
One thought on “L’Etreinte – Emmanuelle Béart en deuil (Drame – Bien – Cinéma)”