Cette semaine la communauté a choisi HANCOCK (2008).
C’est une réalisation de Peter Berg (DU SANG ET DES LARMES). Le scénario a été écrit par Vincent Ngo et Vince Gilligan, le créateur de la série BREAKING BAD.
Dans HANCOCK, on retrouve Hancock (Will Smith), homme à la dérive mais qui est doté de super-pouvoirs. Lors de ses interventions, il provoque des dégâts monstrueux. Après avoir sauvé Ray Embrey (Jason Bateman), ce dernier, spécialiste des relations publiques, va alors tenter de changer son image
J’ai trouvé que c’était un bon film. J’aime beaucoup l’image de l’anti-héros porté par ce personnage de Hancock. On s’éloigne fortement des clichés de l’homme en costume qui sauve le monde. Cette figure était atypique dans le paysage Hollywoodien, surtout pour une grosse production. Hancock va donc être un « héros » détester pour l’image qu’il porte notamment avec sa vulgarité permanente et son alcoolisme. C’est ça qui va lui donner ce truc que j’adore. Bien entendu, ces situations vont souvent faire rire car il s’agit finalement d’un humour sombre sur la perdition d’un homme malgré toute la puissance qu’il peut avoir. Qui de mieux pour l’interpréter que Will Smith. Je suis un grand fan de cet acteur, et il m’a encore une fois régalé. Afin de permettre une évolution de son personnage, j’ai trouvé cela judicieux d’avoir l’arrivée de Ray Embrey. Il n’est pas un simple personnage secondaire, mais véritablement la clé pour débloquer Hancock, et le faire sortir de sa spirale infernale. J’ai d’ailleurs apprécié l’interprétation de Jason Bateman dans un rôle plus sérieux que ce qu’on peut lui connaitre habituellement. Son énergie et ses bonnes ondes, vont venir en équilibre avec la morosité dégagée par le super-héros malheureux. J’ai un peu moins apprécié quand le film va retomber dans une mécanique plus sérieuse et surtout plus commune. Le schéma redevient classique. Alors certes, on nous propose des scènes d’action de bonne qualité, mais ce n’est pas ce que j’attendais à ce moment-là. Le potentiel sombre de Hancock va rester à la surface.
HANCOCK sort du lot par son idée mais ne maintient pas cet attrait tout du long.