LA FORÊT DE MON PÈRE (Drame – Moyen)

Alban Lenoir fusionne avec la nature dans LA FORÊT DE MON PÈRE (2020).

C’est une réalisation de la Belge Vero Cratzborn. Elle a écrit le scénario avec François Verjans.

Dans LA FORÊT DE MON PÈRE, on retrouve Gina (Léonie Souchaud) dont le père (Alban Lenoir) commence à avoir un comportement anormal après son licenciement.

Je suis plus que déçu car au moment du générique final, j’ai trouvé le tout moyen. C’est dommage car j’avais apprécié le début, mais cela perd en qualité avec l’avancement. Déjà il y a le rapport avec la nature. On commence dans une forêt, et dans toute la première partie celle-ci va avoir un grand impact. J’appréciait cet aspect. Mais, dans la seconde partie cela va totalement passer au second plan. Ça casse la continuité. Je pense que globalement c’est l’équilibrage de thématique qui ne m’a pas plu. Celle-ci est excellente en abordant la « folie » du père, mais ce n’est pas travaillé jusqu’au bout. Du moment où on est centré sur Alban Lenoir, j’avais adoré. Cet acteur est excellent et retranscrit bien le côté dingue de son personnage. On voit cela augmenter et c’est prenant. Par contre quand on bascule plus sur Léonie Souchaud, il y a une grosse perte en intensité. Je n’ai pas apprécié son jeu que j’ai trouvé trop impassible. L’émotion arrête de circuler, et on se retrouve devant un mur. À sa décharge, elle n’est pas aidée par le casting secondaire qui ne monte pas en puissance. Le choix de switcher d’un personnage à l’autre a donc été perdant pour moi. Même les intrigues secondaires concernant l’adolescente sont tout ce qu’il y a de plus banal entre l’amour et le problème d’autorité parental. Pour ne rien arranger, la fin m’a laissé perplexe car il y a des éléments contradictoires. Comme une volonté de boucler le tout de manière dramatique.

LA FORÊT DE MON PÈRE se perd en chemin

Laisser un commentaire

%d blogueurs aiment cette page :