Une mère est prête à tout pour protéger ses enfants comme dans A GOOD WOMAN IS HARD TO FIND (2019).
C’est une réalisation du Britannique Abner Pastoll. Le scénario a été écrit par Ronan Blaney.
Dans A GOOD WOMAN IS HARD TO FIND, on retrouve Sarah (Sarah Bolger), une mère de famille dont le mari a été assassiné. Alors que la police cherche toujours le meurtrier, un homme s’introduit de force chez elle.
J’ai été agréablement surpris par ce thriller Britannique que j’ai trouvé bon. Il va nous plonger dans un quartier populaire en Grande-Bretagne. La localisation précise n’est pas mentionnée explicitement. On va donc rentrer dans la vie de cette famille amputée d’un de ces membres. Dès le début, on sent la souffrance. Cette émotion est bien retranscrite durant tout le film. Ensuite, l’histoire va se mettre tranquillement en place. J’ai beaucoup aimé la manière dynamique dont s’est filmé. Cela donne du rythme à un contenu terne de nature. Le côté sombre n’est pas exploité d’un point de vue visuelle, mais plus sur l’ambiance, entre le deuil pesant et la pauvreté. J’aurai d’ailleurs aimé que ce côté social soit un peu plus exploité car c’est intéressant. On a affaire ici à un thriller et non un drame. Il faudra se contenter que ça reste le cadre, et non le fond du sujet. J’ai un peu moins accroché sur la construction. Elle se fait en deux temps, et quand le liant est mal fait, je suis rarement fan. Malheureusement c’est le cas ici. On a la première moitié qui va se terminer par un événement marquant, se devinant facilement grâce à la scène d’introduction. Puis, il va avoir une certaine latence pour répartir sur une seconde problématique. Il faut reconnaitre tout de même qu’une fois lancer, ça mache. La tension monte en étant bien aidé par l’atmosphère oppressante. Je veux saluer la prestation de Sarah Bolger qui est impressionnante. Je trouvais par moments elle en faisait un poil trop, mais finalement j’ai été conquis.
A GOOD WOMAN IS HARD TO FIND est une belle satisfaction d’outre-manche.