Steve Carell devient IRRESISTIBLE (2020) en politique.
C’est la seconde réalisation de l’animateur Jon Stewart. Il en a aussi écrit le scénario.
Dans IRRESISTIBLE, on retrouve Gary Zimmer (Steve Carell), un conseiller en politique qui veut relancer le parti Démocrate après la défaite de Hillary Clinton contre Donald Trump. Pour cela il va cibler Jack Hastings (Chris Cooper), un fermier du Wisconsin.
J’ai trouvé cette comédie dramatique vraiment très bonne. J’aime beaucoup le thème et sa manière décalée d’être abordé. On va explorer ici la politique Américaine. Il faut tout de même avoir un peu de base car comme ce film est fait pour un public US, c’est expliqué vaguement. On va pouvoir voir les coulissent d’une campagne, et la philosophie de la politique aux États-Unis. J’ai trouvé ce point intéressant car ce n’est pas fait de manière ennuyante. En effet, il y aura beaucoup d’aspects comiques afin de rendre le tout sympa à regarder. L’humour n’est pas trop lourd et ne va pas masquer le message de fond. Le choix de l’acteur était majeur et je pense qu’ils ont fait le parfait en prenant Steve Carell. Je l’adore car il est capable de faire des séquences complètement folles mais aussi avoir une carrure plus sérieuse. Là, il fait les deux, et passe de l’un à l’autre de manière très fluide. J’étais ravi par sa prestation. Il est bien épaulé par un Chris Cooper authentique, et surtout Rose Byrne en rival qui va donner du dynamisme. Ce que j’ai particulièrement apprécié est la critique qui est faite de ce système politique basé sur l’argent. Cela sera d’ailleurs tourné en absurde avec des moyens disproportionner pour une petite bourgade d’un État profond des États-Unis. Il y a des vérités très juste lâchée par les personnages et en particulier celui de Chris Cooper. Ses mots sont assassins et mettent en avant la face sombre de ces méthodes. J’ai aussi trouvé très juste la critique politique faites des parties qui ne vont se pencher sur l’Amérique profonde que pour des votes. C’était la grande faiblesse de Clinton et le film ne se prive pas pour le dire.
L’analyse pertinante de
IRRESISTIBLE, mêler à son humour m’ont accroché.