Pour la fête des pères, hommage à Robin Williams et son amour paternel dans MADAME DOUBTFIRE (1994).
C’est Chris Columbus (MAMAN, J’AI RATÉ L’AVION) qui fait cette adaptation du roman « Madame Doubtfire – Quand papa était femme de ménage » de Anne Fine. Le scénario a été écrit par Randi Mayem Singer et Leslie Dixon (LIMITLESS).
Dans MADAME DOUBTFIRE, on retrouve un père de famille (Robin Williams) qui vient de perdre la garde de ses enfants. Pour continuer à les voir, il va se travestir en une nounou anglaise.
Les années passent, et à chaque visionnage je continue à trouver cette comédie excellente. Elle a vraiment le statut de « cultissime ». Il y a plusieurs choses qui explique cela. Tout d’abord, on n’est pas devant une simple comédie. Chris Columbus nous propose aussi un aspect dramatique bien travaillé. La thématique du divorce, et de la garde des enfants, est sensible. On va voir donc toute la force de l’amour d’un père pour ses enfants. C’est pour lui inimaginable d’être séparé d’eux. Il y a des moments vraiment émouvant. Les différentes tirades de Robin Williams sont poignantes. On a une prise de recul sur la relation mari/femme, et celle père/enfant. D’ailleurs, l’acteur était dans la forme de sa vie pour ce rôle. Il a même eu le Golden Globes du Meilleur acteur. L’énergie qu’il déploie est impressionnante. Que ce soit dans les moments funs, mais aussi les plus tristes. Ses jeux de voix sont hallucinants. Car il ne faut pas oublier qu’on est surtout là pour rigoler. Et on le fait beaucoup car il y a toujours un petit truc pour faire rire. Son personnage de Madame Doubtfire est génial. Entre son dynamisme, et son sens de la réplique, j’adore. À noter le film a remporté l’Oscar du Meilleur maquillage. J’aime beaucoup cette manière dont on passe du rire aux larmes sans cassure. Le rythme est toujours nickel et on se prend d’affection pour ce père. Il s’enfonce et on se demande où ça va s’arrêter.
MADAME DOUBTFIRE est le symbole de ce qu’un père peut faire pour ses enfants.