Prenons le chemin de L’AUTOROUTE (2017) sur Netflix.
C’est une réalisation de Chester Tam qui en a aussi écrit le scénario.
Dans L’AUTOROUTE, on retrouve Chester (Tony Revolori) et Chris (Josh Peck), deux potes un peu à la ramasse qui veulent partir au Brésil mais avant, il ne faut pas louper le concert de l’année.
J’ai trouvé cette comédie n’est pas terrible. Une raison principale, ce n’est pas drôle. Je n’ai rigolé à aucun moment, même si j’ai eu des sourires. Ce qui est surprenant car pourtant il y avait des ingrédients prometteurs. La réalisation sous forme d’une journée vue de différents points de vue, est intéressante. Elle permet de donner une dynamique et sauve un peu du cataclysme. Ils vont leur arriver des choses théoriquement folles, mais ça n’accroche pas. Heureusement d’ailleurs que leur journée est chargée car cela occupe au moins. A défaut de divertir convenablement, on évite l’ennui. On peut avoir une idée géniale sur le papier, mais que ça bloque dans la manière de la faire. C’est le cas ici. Je pense que c’est en grande partie due aux deux acteurs Tony Revolori et Josh Peck. Le premier qui a un rôle secondaire (Flash Thompson) dans les SPIDER-MAN du MCU, est ici transparent. Quant à Josh Peck, c’est le néant. Ils leur manquent le truc pour transformer une passe en un but. Même le casting secondaire passe à côté. J’adore Andy Samberg de BROOKLYN NINE-NINE et Kevin Corrigan de PARENTS À TOUT PRIX, mais leur rôle son fade.
L’AUTOROUTE prend la sortie du raté.