L’homme invisible revient au cinéma dans le sobrement nommé INVISIBLE MAN (2020).
C’est Leigh Whannell qui adapte ce personnage créé par H. G. Wells à la fin du 19ème siècle. Il a écrit le scénario, une autre spécialité pour celui qui avait fait ceux de SAW. Cette production Blumhouse fait partie de l’Universal Monster.
Dans INVISIBLE MAN, on retrouve Cecillia (Elisabeth Moss) qui est harcelée par son petit ami. Quelques semaines plus tard il se suicide. Elle n’y croit pas et pense qu’il revient la harceler même si elle ne peut pas le voir.
J’ai trouvé ce film fantastique horrifique très bon. On reconnait facilement la patte de Blumhouse Productions. Il y a un gros travail fait sur l’ambiance. Tout est fait pour nous surprendre et qu’on sursaute. Et cela marche. Je me suis pris facilement aux jeux avec certains passages qui m’ont laissé sur place (dans le bon sens du terme). Il faut dire que c’est bien aidé par une musique donnant du volume à ce qu’il se passe. On monte en puissance dans l’avancement du film. Il y a un vrai impact du concept de l’homme invisible. La volonté du réalisateur de tourner ce personnage « mythologique » vers la modernité et l’épouvante, est un pari réussi. Pendant 90% du film, je trouvais que par contre l’intrigue n’était pas du tout travaillée et que l’avancement était trop banal. Mais finalement, quelques rebondissements finaux donnent une meilleure saveur. Je ne les avais pas vus venir et ça donne une autre optique. J’ai été un peu moins enchanté par Elisabeth Moss. Je trouve qu’elle en fait légèrement trop. Son personnage qui frise la folie est intéressant. J’aime cet aspect paranoïa mais elle aurait dû être plus soft dans son jeu. Côté casting, il n’y a que Aldis Hodge qui m’a plu.
Pour relancer l’Universal Monster, INVISIBLE MAN marque l’attention.