Mon élargissement des films « du hood » américain des années 90 continue avec FRESH (1994). C’était le premier film de Boaz Yakin. Il en a aussi écrit le scénario.
Dans FRESH, on retrouve Fresh (Sean Nelson (II)), un garçon de 12 ans vivant dans un quartier pauvre. Malgré son jeune age, il va vendre de la drogue.
J’ai adoré ce drame dans un style comme je les aime. On ressent l’esprit du ghetto sans que celui-ci ne soit exagéré comme dans certains films. Au-delà de cet habillage très bien fait, le contenu est de grande qualité. L’histoire est très prenante. Elle est bien menée, surtout que de base je m’imaginais avoir quelque chose de vraiment basique, mais pas du tout en réalité c’est recherché. Il y a des tenants et des aboutissants. C’est bien pensé sans encore une fois trop en faire. On nous montre toute la dureté de ce milieu avec certains passages forts. Il y a de la justesse. Voir comment se débrouille ce jeune homme est fort. D’autant plus que le rythme nous met rapidement dedans. Il faut dire que Sean Nelson (II) est bien dans son personnage. Malgré son jeune âge, et sa belle performance, ce film sera l’apothéose de sa carrière. Il est aussi bien entouré par les membres des gangs qui sont charismatiques. C’est Giancarlo Esposito qui ressort le plus du lot. Son nom ne vous dit peut-être rien, mais si vous êtes fan de la série BREAKING BAD, il jouait Gustavo ‘Gus’ Fring. Ma seule déception est le rôle donné à Samuel L. Jackson. Son personnage est plus ou moins utile. L’acteur est talentueux, rien à dire, mais il n’est pas mis en valeur. J’aurais aimé qu’il est plus d’impact sur l’histoire. C’est une facette du récit trop peu exploré.
FRESH n’est pas connu pour être un classique, mais il est sans aucun doute une valeur sûre dans ce type de film.