C’est en voyant sa bande annonce un peu folle, que je me suis motivé pour aller voir IT MUST BE HEAVEN.
Pour cette réalisation, le Palestinien Elia Suleiman a obtenu le Prix Fipresci et la Mention spéciale du jury au Festival de Cannes 2019.
Dans MUST BE HEAVEN, on retrouve Elia Suleiman vivant en Palestine, et qui veut s’évader à travers des voyages à Paris et New York.
Je suis totalement passé à travers cette comédie dramatique. J’aurai même du mal à en parler. C’est quelques choses de très abstraite. Il n’y a pas vraiment d’histoire, c’est plus un concept. Après, on accroche ou pas. Pour ma part ça a plutôt été le second. Je me suis ennuyé car au bout d’un moment, j’ai trouvé cela trop répétitif. Le même principe de scène va se répéter durant 1h40 sans dialogue (ou presque) avec toujours le même schéma. La musique va venir rythmer ce spectacle. Je pense qu’avec moins de passage cela aurait été plus impactant. Cependant, le message de fond est intéressant. De ma vision des choses, Elia Suleiman a voulu nous montrer la manière dont la société occidentale gère la situation en Palestine, c’est-à-dire en l’ignorant. Il va être le spectateur de moments un peu tirés par les cheveux, où jamais il ne prendra part, faisant comme s’il n’existait pas. Où qu’il soit, il ne trouvera pas sa place. Sa performance en tant qu’acteur n’est pas mal du tout. J’ai bien aimé ses expressions éberluées.
Je pensais être séduit par MUST BE HEAVEN mais ça n’a pas été le cas.