Après LAST CHRISTMAS, on revient avec l’esprit de Noël dans BLACK CHRISTMAS mais cette fois le genre n’est pas le même.
C’est Sophia Takal qui réalise ce second remake d’un film d’horreur sorti en 1974 après une version de 2006. Cette fois, elle a réécrit le scénario avec April Wolfe, en reprenant la même base mais modifiant le reste.
Dans BLACK CHRISTMAS, on retrouve Reiley (Imogen Poots) qui vit dans une sonorité sur un campus. Un jour, elle va recevoir des messages étranges alors que des amies a elles disparaissent.
Si vous êtes friand de films d’horreur à la sauce adolescente, celui-ci n’est pas si mal. Je m’attendais franchement à pire. L’ambiance est bien travaillée. Il y a quelques moments de sursaut et chose notable, on ne nous met pas des blagues en veux-tu en voilà. Là, on se concentre sur l’horreur avec un bon tueur à l’ancienne qui attaque des adolescentes. Certes, il n’y a pas de gros moments de tension, mais on pouvait se douter qu’on n’allait pas voir un chef-d’oeuvre de l’épouvante. Pour ma part ce point est une réussite car on est au-dessus de la moyenne de beaucoup de sortie récentes. La plus grosse surprise reste le casting et les personnages. Aucune actrice ne sort particulièrement du lot mais elles ne sont pas mauvaises. Elles donnent ce qu’on attend d’elles. Il est vrai qu’on va plus voir Imogen Poots, que j’avais découvert dans MOBILE HOMES (2018) et Aleyse Shannon. Leurs personnages seront légèrement plus mis en avant et ils ont chacun leur trait de caractère qui va bien avec l’histoire. À noter la présence de l’expérimenter Cary Elwes, qui pour ceux l’ayant oublié, est le docteur Lawrence Gordon dans SAW (2014). En fait le réel problème de ce film, est son histoire grotesque. Comme c’est la mode, on tombe dans du pseudo féminisme avec des scènes très caricaturales. Ce qui est dommage car cela ridiculise plus qu’autre chose. Surtout qu’ils sont allés chercher un scénario hallucinant. Pourquoi ne pas avoir continué sur un concept simple au lieu de faire une prise de tête.
En fait BLACK CHRISTMAS aurait dû s’arrêter avant sa conclusion pour être une vraie satisfaction.