Le mois de Juin est tourné vers la famille niveau comédie, car après celle Française LES BEAUX PARENTS la semaine dernière ; on a le droit à la Canadienne LA FEMME DE MON FRÈRE.
C’est la Québécoise Monia Chokri qui est à l’écriture et à la réalisation. Un travail qui fu récompensé par le Coup de coeur du Jury – Un Certain Regard au Festival de Cannes.
Dans LA FEMME DE MON FRÈRE, on retrouve Sophia (Anne-Elisabeth Bossé) qui vient de terminer ses études. Elle va se rendre compte qu’au moment de se lancer dans la vie active, elle est désœuvrée face à soi-même.
Je me suis franchement ennuyé pendant ce film. On nous balance ici un schéma vu 1.000 fois mais dont la mise en scène n’a rien de particulier. C’est comme faire des pâtes sans sel. On connaît le produit et en plus c’est fade. Le dérouler est assez prévisible et il n’y a aucun passage qui m’a fait rentrer dans une certaine réflexion. Ce qui est dommage car c’est généralement le but de ce genre de film, faire réagir. Le pire, c’est que je pensais au moins qu’il voulait sortir des codes dictés par la société du « le bonheur c’est la norme », mais pas du tout, on fonce en plein dedans. Un final qui m’a carrément fait regretter de mettre assis dans la salle. Pourtant, certaines scènes auraient pu avoir du potentiel mais ça part trop dans l’excès inutilement. On a compris, c’est une pseudo révoltée anti-bonheur, mais pas la peine de pousser cela si loin dans les seuls cas où il y avait quelques choses à tirer. Ça avait peut-être pour but de nous faire rire, après tout on est devant une comédie. En tout cas pour ma part ça n’a pas été le cas. À aucun moment je n’ai rigolé. Pour ne rien arranger, je n’ai pas apprécié le jeu d’Anne-Elisabeth Bossé que j’ai trouvé assez lourd. Par contre, Patrick Hivon qui joue son frère, s’en sort remarquablement bien. Il fallait bien finir cette critique sur un petit point positif.
Monia Chokri voulait nous faire un apprentissage de l’amour dans LA FEMME DE MON FRÈRE, pour moi s’est totalement raté.