BRIGHTBURN – L’ENFANT DU MAL (Horrifique – Super Héros)

Quand le fan de super-héros et de films d’horreur que je suis voit sortir BRIGHTBURN – L’ENFANT DU MAL, le mélange de ces deux genres, il ne peut être qu’enthousiaste en allant le voir.

C’est une réalisation de David Yarovesky qui avait joué en 2014 un petit rôle dans LES GARDIENS DE LA GALAXIE. Une anecdote sympathique quand on sait que BRIGHTBURN est produit par James Gunn, et le scénario écrit par son frère Brian Gun et son cousin Mark Gunn.

Dans BRIGHTBURN, on retrouve Tori (Elizabeth Banks) et Kyle (David Denman) qui n’arrivent pas à avoir d’enfants quand débarque du ciel Brandon. Ce dernier en grandissant va se révéler très particulier (Jackson A. Dunn). Avec le potentiel énorme de ce film, je suis franchement déçu du résultat. Je pensais voir quelques choses de vraiment original, mélangeant plein de codes différents pour avoir un rendu à part entière. Mais là pas du tout. Même si ça démarre parfaitement bien, on va retomber dans l’horrifique banale. Malgré cela, j’ai trouvé l’histoire bien construite, avec une ambiance qui s’instaure bien. Le personnage joué par Jackson A. Dunn est plutôt mystérieux et donne envie d’en savoir plus. Les bases sont parfaitement bien posées. Même ses parents interprétés par Elizabeth Banks et David Denman sont top. Rien à dire sur ce point, l’emballage a été travaillé. Le problème vient quand on s’attaque au dur du film. On va commencer à enchainer des moments de type film d’horreur qui n’ont rien de particulières. Des scènes ultras prévisibles qui contrastent assez mal avec l’originalité du scénario. Résultat, l’ennui arrive car on nous vend de l’insolite pour au final se retrouver avec quelques choses dans les clous. Pour ne rien arranger, les effets spéciaux sont nullissimes. Pour un film voulant montrer des superpouvoirs, ce n’est pas terrible du tout. Au final, il y a un mauvais dosage de genre et surtout un manque d’exploitation du concept. On sent sans arrêt de la retenue et c’est frustrant.

BRIGHTBURN – L’ENFANT DU MAL va laisser un goût d’inachevé pour avoir trop voulu rester dans les codes de l’horrifique basique sans exploiter comme il faut son idée principale.

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