Titre : STAN & OLLIE
Année de Sortie : 2019
Genre : Biopic / Comédie dramatique
Nationalité : Britannique / Américain / Canadien
En quelques mots : Un doux air de nostalgie
Ne connaissant que de nom le duo Laurel et Hardy, j’ai été à la découverte en allant voir STAN & OLLIE.
C’est le Britanique Jon S. Baird qui réalise ce récit basé sur le livre Laurel & Hardy : The British Tours de AJ Marriot. Jeff Pope s’est chargé d’écrire le scénario. Pour ceux qui n’ont jamais entendu parler de ce duo, il s’agit d’un des plus connus de l’histoire du cinéma avec plus d’une centaine de films à leur actif. Dans STAN & OLLIE, on retrouve Stan Laurel (Steve Coogan) et Olivier Hardy (John C. Reilly) qui vont faire une tournée en Angleterre afin de relancer une carrière sur la pente descendante. J’ai apprécié ce film car il permet au plus jeune de découvrir des figures importantes du cinéma d’avant la Seconde Guerre mondiale. Un humour « old school » est remis au gout du jour le temps d’une séance. Je dois bien avouer que ce n’est pas trop mon style même si j’ai quand même rigolé par moments. Il faut dire qu’ils ont commencé avec le cinéma muet, une autre époque. Cependant, ce film ne se veut pas comme une comédie. Je l’ai d’ailleurs trouvé un peu trop tournée vers le drame. La tristesse l’emporte souvent sur la joie. Une touche de bonheur n’aurait pas été de refus pour parler de deux hommes qui ont marqué la comédie. Le réalisateur a vraiment voulu axer son film sur la « face caché » du duo comique. On ne va pas se concentrer sur les artistes qui font rire les foules ensemble mais sur les hommes. C’est d’ailleurs pour ça que le film s’appelle STAN & OLLIE et non LAUREL & HARDY. En dehors de la scène, tout n’est pas forcément rose. Surtout qu’on va atterrir à un moment critique de la carrière. Ils commencent à être oublié de tous et vont devoir rebondir. Le choix de prendre Steve Coogan et John C. Reilly est excellent. Le premier s’en sort remarquablement bien dans toutes les situations. Le second se prête d’habitude plus à la comédie, mais il arrive à nuancer son jeu de belle manière. Après, n’ayant jamais rien vue de Laurel et Hardy, je ne peux pas vous certifier qu’ils sont fidèles aux originaux. Si vous pensiez rigoler sans arrêt, ne vous lancez pas dans STAN & OLLIE car ce n’est pas son but.