Titre : BLACK SNAKE, LA LÉGENDE DU SERPENT NOIR
Année de Sortie : 2019
Genre : Comédie
Nationalité : Français
En quelques mots : Un « humour » lassant
Alors que Marvel nous inonde de super-héros, Thomas Ngijol va nous en proposer sa version dans BLACK SNAKE, LA LÉGENDE DU SERPENT NOIR.
C’est une réalisation du duo Thomas Ngijol et Karole Rocher. L’idée de base vient du sketch « superman » de l’humoriste où il dénonce le fait qu’aucun super héros ne vienne en aide de l’Afrique. Pour écrire le scénario, ils ont travaillé avec Alexandre Gonzales et Jean-Pascal Zadi.
Dans BLACK SNAKE, on retrouve Clotaire (Thomas Ngijol) qui vient faire un séjour dans son village d’origine en Afrique. Un jour, il va se fait mordre par un serpent et acquérir des supers-pouvoir.
Il fallait bien que ça arrive, je n’ai pas trouvé un film de Thomas Ngijol drôle. Alors qu’il avait cassé la baraque avec Fabrice Éboué, c’est son deuxième long métrage sans son acolyte. Le premier, FASTLIFE, n’avait déjà pas été bien reçu. Il était à l’époque déjà accompagné de Karole Rocher. Cette fois, ce n’est vraiment plus au niveau. Il a tenté de nous surprendre avec cette histoire plutôt bien tournée. Avec la vague actuelle, joué sur le côté dérisoire du super-héros est un bon pari. De plus, le personnage joué par Thomas Ngijol a tout de l’antihéros entre son faible pour les femmes et son amour de la drogue, sans parler de sa lâcheté. Pourtant, ça ne prend pas. C’était bien sûr le papier mais une fois appliqué, ça n’est pas fou. Au début, je me suis bien marré, mais l’humour va être très redondant. Plus le temps avançait, moins je rigolais, pour au final finir en spectateur neutre. Quand les sketchs deviennent trop prévisibles, il n’y a plus le petit grain de folie qui fait éclater de rire. Dans son jeu, Thomas Ngijol fait du copier-coller de ce qu’il nous a déjà proposé auparavant. Il n’y a aucun renouvellement, ce qui est un peu lassant. Durant 1h20, on est non-stop dans l’exagération, sans diversification. Il faut en plus compter sur une musique qui est en total décalage avec l’ambiance du film, tandis qu’on est dans les années 70, en fond sonore on aura du Booba ou du PNL en boucle. Le personnage que c’est donné Karole Rocher ne sert strictement à rien. Vous le retirez, le film est quasiment le même. L’une des satisfactions est Edouard Baer qui n’est certes pas dans son meilleur rôle, mais reste drôle tout au long de ses apparitions.
BLACK SNAKE, LA LÉGENDE DU SERPENT NOIR vous arrachera quelques rire mais sans plus.
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