La Gravité : Un mystérieux alignement des planètes embrase le ciel et inquiète tous les habitants de la cité. Une bande d’adolescents, Les Ronins, règnent en maîtres sur cette cité, et voient cet évènement planétaire comme la possibilité d’une nouvelle ère. Daniel, Joshua et Christophe, 3 amis d’enfance que le deal et la prison ont séparés, vont devoir s’unir pour affronter ce gang. Après cette nuit-là, où le ciel a viré au rouge sang, plus rien ne sera jamais pareil…

La Gravité
C’est le second long-métrage de Cédric Ido. En écrivant le scénario, il a voulu exprimer le plafond de verre auquel se cognent les jeunes issus de banlieues défavorisées mais de façon inversé. Ce film d’action fantastique français est sorti le 3 mai 2023 au cinéma.
Plongée dans un quartier en tension
La Gravité offre une immersion dans un quartier difficile où les enjeux sont rapidement cernés. La tension entre les différents groupes ne cesse de monter tout au long du film, qui se concentre sur la relation violente entre deux générations : les trentenaires et les adolescents. Bien que le film tombe parfois dans quelques clichés sur les quartiers, cela reste minime. En revanche, l’exploitation visuelle du quartier est très intéressante, ce qui ajoute une dimension supplémentaire.
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Le fantastique rencontre la symbolique japonaise
Bien que l’aspect fantastique soit prometteur, il n’est pas totalement exploité. L’idée de l’alignement des planètes intrigue et ajoute une dimension intéressante. Cependant, cette idée aurait mérité d’être mise en place plus tôt dans le film afin d’en profiter pleinement. Le travail autour de la symbolique est important afin de cerner l’ambiance. C’est le cas notamment avec l’emploi du rouge. Cette couleur à une signification forte dans la mythologie japonaise car elle symbolise des démons, la défense et la guérison. Visuellement, cette esthétique donne du caractère. Dommage tout de même que la fin en mode action sonne en décalage avec le reste du film.
Un casting solide
Steve Tientcheu est impérial comme toujours. Il offre une prestation remarquable. De plus, Max Gomis signe une belle surprise pour son premier rôle au cinéma. Il apporte beaucoup de fraîcheur à l’ensemble. La belle énergie mise par Jean-Baptiste Anoumon est également à souligner, son personnage est la symbolique du choc des générations. Enfin, l’apport de Olivier Rosemberg, Bilel Chegrani et Hafsia Herzi est indéniable.

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