Les Choses simples : Vincent est un célèbre entrepreneur à qui tout réussit. Un jour, une panne de voiture sur une route de montagne interrompt provisoirement sa course effrénée. Pierre, qui vit à l’écart du monde moderne au milieu d’une nature sublime, lui vient en aide et lui offre l’hospitalité. La rencontre entre ces deux hommes que tout oppose va bouleverser leurs certitudes respectives. Et ils vont se surprendre à rire. Au fond, vivent-ils vraiment chacun les vies qu’ils ont envie de vivre ?

Les Choses simples
C’est une réalisation de Eric Besnard qui nous avait régalé récemment avec Délicieux. Il en a écrit le scénario. Cette comédie française est sorti le 22 février 2023 en salle.
La beauté de la nature rencontre l’avidité du monde des affaires
Les Choses simples offre une belle réflexion sur le contraste entre le monde des affaires impitoyable et le monde sauvage de la nature. Eric Besnard réussit à capturer avec brio la beauté et la tranquillité de la nature. Les passages donnent une bouffée d’air frais au milieu du monde de Vincent, où tout est compétitif et frénétique.
Alors que la trame principale de l’opposition entre Vincent et Pierre aurait suffi, Les Choses simples a tendance à se perdre dans du superflu. Tout commençait pourtant de la meilleure des façons avec la rencontre impromptue entre ces deux personnages. Malheureusement, au lieu de laisser la beauté du hasard nous guider, le scénario veut tracer un chemin avec une explication certes rationnelle, mais qui n’est pas emballante. Elle va rajouter des couches inutiles.

Le Choc des Réalités
C’est le même problème que l’on ressent avec la romance. Alors que l’osmose naissante entre Vincent et Pierre était largement satisfaisante, vouloir nous mettre une histoire d’amour avec une tierce personne ne sert pas à grand-chose. On a juste l’impression que cela a été rajouté pour faire jolie.
Lambert Wilson incarne le personnage principal, symbolisant l’image de “l’homme moderne” qui doit faire face à la réalité en perpétuel changement. Sa performance est vraiment remarquable. Grégory Gadebois, quant à lui, est beaucoup plus rugueux comme il sait si bien le faire. Son personnage évolue tout de même en finissant par s’ouvrir aux changements qui l’entourent. Leur interaction à l’écran est fluide et crédible, permettant aux spectateurs de plonger facilement dans l’histoire. Dommage pour la Belge Marie Gillain que son personnage soit plus décoratif qu’autre chose.

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