Corsage – Vicky Krieps explore l’autre facette de Sissi impératrice

Corsage | Ad Vitam

Corsage : Noël 1877, Élisabeth d’Autriche (Sissi), fête son 40e anniversaire. Première dame d’Autriche, femme de l’Empereur François-Joseph Ier, elle n’a pas le droit de s’exprimer et doit rester à jamais la belle et jeune impératrice. Pour satisfaire ces attentes, elle se plie à un régime rigoureux de jeûne, d’exercices, de coiffure et de mesure quotidienne de sa taille. Étouffée par ces conventions, avide de savoir et de vie, Élisabeth se rebelle de plus en plus contre cette image.

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Corsage

Note : 3 sur 5.

C’est une réalisation de Marie Kreutzer qui avait déjà dirigé Vicky Krieps sur Was hat uns bloß so ruiniert (2016). Corsage a été présenté dans la section Un Certain Regard au Festival de Cannes 2022, où Vicky Krieps a obtenu le Prix de la meilleure performance.  Cette biopic dramatique autrichien est sorti le 14 décembre 2022 en salle.

Une autre Sissi

Pour faire ce film, Marie Kreutzer a effectué des recherches poussées sur la fin de vie de Sissi. La réalisatrice autrichienne propose une image peu conventionnelle de celle qui fut impératrice d’Autriche et reine de Hongrie. Alors que Sissi impératrice donnait une image très lisse d’elle à travers Romy Schneider, ce n’est pas du tout le cas pour Corsage. On va se pencher sur la fin de la vie d’Élisabeth de Wittelsbach. Une époque où elle ne voulait plus porter le fardeau de son image publique. Un angle d’attaque déroutant, mais qui change. La figure de cette femme forte ne voulant plus se plier au système rappelle celle de Diana Spencer, dite Lady Di.   

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Une grande actrice

Pour autant, cela ne rend pas Corsage passionnant. Le dérouler est ennuyeux à plusieurs reprises. Concrètement, il ne se passe pas grand-chose à part la regarder. Il aurait fallu plus appuyer sur les enjeux de son comportement. Là, nous avons l’impression quoi qu’elle fasse, cela n’a pas d’importance. Le manque de remise en contexte historique n’aide pas. Si vous ne connaissez rien à Sissi, il faut un moment pour se mettre dedans.   

Si ce biopic dramatique arrive à intéresser un minimum, c’est grâce à Vicky Krieps. Sa prestation est tout simplement fantastique. Son Prix de la meilleure performance à Cannes n’est pas un hasard. Elle montre parfaitement la fatigue que ressent l’impératrice d’Autriche. Comme à son habitude, l’actrice luxembourgeoise maîtrise parfaitement on sujet. En revanche, le casting autour d’elle est loin d’être mémorable. On peut noter l’apparition rapide du français Finnegan Oldfield.    

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