Mourir à Ibiza (Un film en trois étés) : À la fin du mois d’août, Léna débarque à Arles pour rejoindre Marius, un ancien amour de vacances retrouvé sur internet. Mais le garçon tarde à arriver et elle rencontre Ali et Maurice, un gladiateur et un boulanger. À Arles, Étretat puis Ibiza, défiant tous les dangers, leur amitié durera trois étés.

Mourir à Ibiza (Un film en trois étés)
C’est une réalisation conjointe de Anton Balekdjian, Mattéo Eustachon et Léo Couture. Cette comédie dramatique française est sortie le 7 décembre 2022 en salle.
Un long-métrage divisé en trois volets
La construction de Mourir à Ibiza (Un film en trois étés) est singulière. Elle s’étale sur trois étés successifs, de 2019 à 2021. Ce choix en fait la force. Que ce soit par la forme d’étape montrant une évolution, que part l’exécution respectant réellement la temporalité. On ressent cela lorsqu’on regarde ce film. La première partie est sûrement la moins aboutie. Elle se base sûr de l’improvisation. Le déroulé n’est pas toujours fluide. Le peu d’attachement au personnage à ce niveau rend difficile l’implication.

Trois lieux emblématiques
En revanche, le reste est beaucoup mieux. Alors que la première partie se passe dans le climat chaleureux d’Arles, la seconde aura un ton plus froid à Etretat. Un décor qui se ressent sur les personnages avec plus de sérieux. Même si ce n’est pas dit explicitement, on note leur évolution sur un an. On les connaît désormais. Leurs problématiques de vie sont plus intenses. Un attachement commence à se faire. La dernière partie à Ibiza sera le summum. Une musique marquée rentre en jeu. Les personnages se dirigent vers la finalité de leur histoire. Le spectateur va séparer d’eux, et veut savoir ce qui va leur advenir. Au final, cette bande de trois amis transpire l’humanité.
Le choix des acteurs était primordial. Rapidement, l’alchimie passe entre eux. À partir de là, il est beaucoup plus facile de développer un récit naturel. Au moment de commencer, aucun n’avait d’expérience dans le cinéma. Lucile Balézeaux sortait de l’école de théâtre, Mathis Sonzogni entrait à la Comédie de Saint-Étienne et César Simonot étudiait le montage. Un trio improbable, mais qui fonctionne. La symbolique du fonctionnement atypique de Mourir à Ibiza (Un film en trois étés) est les personnages secondaires. Ceux-ci sont des rencontres qui ont accepté de jouer avec parfois des rôles créés au dernier moment.

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