Le Téléphone de M Harrigan : Dans une petite ville, l’amour des livres et de la lecture rapproche Craig, un adolescent, et M. Harrigan, un vieux milliardaire reclus. Mais quand M. Harrigan décède, Craig découvre que tout n’est pas mort et terminé. Il se retrouve étrangement capable de communiquer avec son ami par-delà la mort grâce à son iPhone. Cette histoire d’apprentissage surnaturelle prouve que certains liens sont indestructibles. …

Le Téléphone de M. Harrigan
C’est une réalisation de John Lee Hancock, à l’origine de biopic comme The Blind Side (2010) et Le Fondateur (2016). Il a écrit le scénario en adaptant le roman de Stephen King “Mr. Harrigan’s Phone”. Ce film horrifique américain est sorti le 5 octobre 2022 sur Netflix.
Le roi littéraire de l’horrifique
Il est toujours compliqué d’adapter en film le génie de l’écrivain Stephen King. Le Téléphone de M. Harrigan le montre avec trop d’approximation sur la compréhension.
Le film arrive à facilement nous plonger dans cette histoire A priori rien d’extraordinaire à suivre un jeune faisant la lecture à un vieux riche. Cependant, l’ambiance bien travaillée permet de rester dedans. Tout se passe de manière fluide, ce qui accroche le spectateur au récit. Les personnages sont attachants notamment le jeune. Sa relation avec le vieux est intéressante. On sent du mystère émanant de lui.

Une fin en queue de poisson
Quand Le Téléphone de M. Harrigan commence à tourner en rond, le rebondissement donne un nouvel élan à l’intrigue. On commence à plonger dans l’inexplicable. Impossible de savoir s’il s’agit de rationnel ou de fantastique derrière les événements. L’intensité augmente. La situation oppresse Craig. Malheureusement, la fin est un échec total. Cela donne l’impression que le film se conclut tant bien que mal, à défaut de pouvoir fournir d’explication. Ce ratage laisse un goût beaucoup trop amer.
Le jeune Jaeden Martell se démarque après s’être fait remarquer positivement dans Ça (2017), Ça : Chapitre 2 (2019) et À couteaux tirés (2019). Le côté fragile de son personnage touche. Cela se contrebalance bien avec la sensation de puissance que dégage Donald Sutherland. Même si M. Harrigan est vieillissant, on sent qu’il domine son environnement. Leur relation donne une grande partie de l’intérêt à Le Téléphone de M. Harrigan.

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