Entre la vie et la mort : Leo Castaneda est espagnol, il vit à Bruxelles, où il conduit les métros de la ligne 6. Un soir, il croise le regard d’un jeune homme au bord du quai. Des yeux fiévreux de détresse, un visage familier… Leo reconnait son fils Hugo, lorsque celui-ci disparait tragiquement sur les rails ! Leo qui ne l’avait pas revu depuis plus de deux ans, va découvrir qu’Hugo était impliqué dans un braquage sanglant. Il va devoir affronter de violents criminels pour tenter de comprendre les raisons de la mort de son fils.

Entre la vie et la mort
C’est le second long-métrage de Giordano Gederlini. Il en a aussi écrit le scénario, trois ans après avoir fait celui du film de Ladj Ly, Les Misérables. Entre la vie et la mort était dans la sélection du Reims Polar (Festival international du Film Policier) 2022. Ce thriller franco-belge est sortie le 29 juin 2022 en salle.
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Un film noir
Des Belges, une pointe d’Espagnols, la French touch et nous voici parti pour ce thriller. L’introduction va donner le ton avec le désespoir d’un homme plongé dans du sang. Une image que l’on comprendra avec l’avancement. Il ne faudra pas beaucoup de temps d’ailleurs pour revoir la mort frapper à la porte avec le suicide, dans le métro, déclenchant toute l’histoire.
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On se plonge facilement dans l’intrigue. Celle-ci n’est pas des plus élaborées, mais suffisamment pour tenir en haleine. Il est vrai qu’elle perd en puissance quand on découvre le pot au rose. Il est trop rapidement dévoilé. À partir de là, on se rend compte qu’il manque un développement entre les personnages. Que ce soit la relation entre le père et son fils ou les policiers, cela reste trop basique à ce niveau-là. C’est dommage, car au bout d’un moment, Entre la vie et la mort atteint ses limites.

Qui manque d’impact
Le style de ce thriller va être froid. La mort n’est jamais bien loin. C’est fait de façon efficace. C’est par exemple une bonne idée d’avoir rajouté tout ce côté métro souterrain pour mettre comme un voile mystérieux. Un peu à l’image du personnage principal dont l’identité est tenue secrète jusqu’à la dernière minute. La nuit bruxelloise aurait pu être peut-être un peu plus exploitée.
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Pour notre plus grand plaisir, Antonio de la Torre sort des frontières hispaniques pour régaler. Il procure du caractère à son personnage. Le casting secondaire est plus mitigé avec certes un super Olivier Gourmet, mais peu présent, et une Marine Vacth plus mitigé. L’apparition du rappeur Nessbeal est convaincante.
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