Moonfall : Une mystérieuse force a propulsé la Lune hors de son orbite et la précipite vers la Terre. L’impact aura lieu dans quelques semaines, impliquant l’anéantissement de toute vie sur notre planète. Jo Fowler, ancienne astronaute qui travaille pour la NASA, est convaincue de détenir la solution pour tous nous sauver, mais seules deux personnes la croient : un astronaute qu’elle a connu autrefois, Brian Harper, et un théoricien du complot, K.C. Houseman. Ces trois improbables héros vont tenter une mission impossible dans l’espace… et découvrir que notre Lune n’est pas ce que nous croyons.

Moonfall
C’est une réalisation de Roland Emmerich, le spécialiste des catastrophes, à qui on doit notamment les cultissimes Independence Day, Le Jour d’après ou encore 2012. Il a écrit le scénario avec Harald Kloser (2012) et Spenser Cohen (Extinction). Ce film d’action américain est disponible le 9 février 2022 en salle.
Trop de fouillis gâche l’aspect catastrophe
Sans surprise, Roland Emmerich va encore nous livrer un film où le monde est au bord de l’apocalypse. Comme son nom l’indique, Moonfall va voir la lune nous tomber dessus. Forcément, ce n’est pas facile de la stopper et on s’imagine mal comment la Terre pourra se sauver cette fois-ci. Même si ce film n’est pas de la plus grande qualité, on prend toujours un certain plaisir à voir le monde courir à sa perte de façon brutale. Cette fois, contrairement à Don’t Look Up, il n’y a aucun message de fond. Un contenu trop léger peut être pour la durée. Les deux heures vont se sentir passer sur la fin.
C’est surtout dû au scénario qui part totalement en vrille. Ils vont essayer d’expliquer cette chute par une théorie certes fun au début, mais qui va être beaucoup trop poussé. On va donc se perdre dans les méandres d’un scénario tentant l’originalité sans grande réussite. Il est bien d’essayer, en revanche c’est mieux d’avoir du sens, ce qui manque ici. Cela aurait été tellement mieux si ça avait été plus simple. À la rigueur, les premières originalités sont bien, mais toute celle des 30 dernières minutes, non merci. Ce sont donc les parties sur la Lune qui va donner du plomb dans l’aile à Moonfall.

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Heureusement que ça pète dans tous les sens
Le véritable plaisir vient des passages sur la terre qui, heureusement, sont la majorité du film. Déjà, car sur Terre, on est loin de l’aspect scénario vaseux, mais surtout, puisque c’est là qu’il y aura les conséquences de la Lune s’approchant. Il va avoir une montée en puissance en commençant par des simples marées, puis ça ira de pire en pire. Ils n’ont pas lésiné sur l’aspect catastrophe. Un vrai dynamisme se fait avec ces moments. Dommage par contre que les images de synthèse soient assez mal faites la plupart du temps.
On va prendre beaucoup de plaisir avec Halle Berry, mais avec surtout Patrick Wilson. Son personnage est dans le cliché de l’homme ayant chuté puis qui va retrouver de sa superbe. Ça reste tout de même assez efficace. John Bradley (II) va sortir son épingle du jeu. Il va apporter de la légèreté tout en étant très attachant. En rôle plus secondaire, Charlie Plummer assure et c’est un plaisir de voir Michael Peña.
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