Buladó – Déchirement culturel à Curaçao

Buladó | Les films du préau

Buladó : Kenza, 11 ans, vit avec son père Ouira , policier qui ne croit que ce qu’il voit et son grand-père Weljo qui tente par tous les moyens de maintenir le lien avec la culture et la spiritualité originelles de l’île et de son peuple. Tiraillée entre la culture traditionnelle afro-caribéenne et la rationalité du monde moderne, la jeune fille est bien décidée à trouver sa propre voie.

Buladó | Les films du préau
Buladó | Les films du préau

Buladó

Note : 3 sur 5.

C’est une réalisation de Eché Janga qui en a aussi écrit le scénario. Ce drame néerlandais est disponible le 9 février 2022 en salle.

Un tour du côté des Antilles néérlandaise

Buladó va se dérouler sur l’île de Curaçao. Celle-ci se situe aux Antilles. Elle est considérée comme un État autonome au sein du royaume des Pays-Bas. Il est tellement rare de voir des films s’y déroulant, qu’il est bien de le souligner. Grâce à lui, on va pouvoir observer une île en pleine transition. Sa modernisation fait que les cultes locaux sont un peu mis de côté pour favoriser le développement à “l’Occidentale”. C’est donc un tiraillement pour les personnages.    

Cela va permettre d’aborder l’aspect culturel. On va entendre parler de quelques mythes locaux à travers la voix du grand-père. C’est bien amené et apporte une vraie valeur ajoutée. Il y a une vraie volonté de partage des coutumes de cette île. De plus, cela permet d’observer des paysages assez jolis. Ces éléments offrent quelques passages géniaux.    



Buladó | Les films du préau
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Pour un dilemme culturel pour la nouvelle génération

Ce qui est dommage, c’est que le récit en soi n’est pas fou. Il se regard, mais sans plus. Les quelques scènes fortes ne vont pas forcément aller plus loin. On sent qu’il manque une dose de caractère dans l’histoire. Nous sommes dans un cadre “exotique”. Il aurait été pertinent d’aller à fond sur ce point, de jouer totalement sur la particularité de l’île au lieu de le faire à moitié. C’est le personnage du grand-père qui va mettre de l’intensité. 

Par contre, le gros point noir vient du personnage de Kenza. Elle est tout simplement insupportable. On peut comprendre que la situation ne soit pas facile pour elle, mais là, c’est trop. Il y a une certaine exagération dans la haine qu’elle déploie. Kenza passe du froid au chaud en une seconde pour un rien. Plus de mesure aurait été le bienvenu. Pour son premier rôle, Tiara Richards ne laissera pas un souvenir mémorable. Quant à Everon Jackson Hooi dans le rôle de son père, il est plus expérimenté et ça se ressent. 

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