Nos âmes d’enfants : Journaliste radio, Johnny interroge des jeunes à travers le pays sur leur vision du futur. Une crise familiale vient soudain bouleverser sa vie : sa sœur, dont il n’est pas très proche, lui demande de s’occuper de son fils, Jesse. Johnny accepte de le faire mais n’a aucune expérience de l’éducation d’un enfant.Entre les deux débute pourtant une relation faite de quotidien, d’angoisses, d’espoirs et de partage qui changera leur vision du monde.

Nos âmes d’enfants
C’est une réalisation de Mike Mills qui continue d’explorer le sujet de la parentalité après Beginners inspiré de son père et 20th Century Women de sa mère. Pour ce dernier, il avait été nommé à l’Oscar du Meilleur scénario original. Il a également écrit le scénario de Nos âmes d’enfants. Ce drame américain est disponible le 26 janvier 2022 en salle.
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Un drame entre témoignage et construction relationnelle
Tout va débuter avec ce journaliste faisant des interviews de jeunes concernant leur vision de l’avenir notamment. Une idée intéressante qui deviendra le fil rouge de ce film. Alors que d’un côté, on aura l’avancée du récit concernant Johnny et son neveu, en parallèle sa quête de témoignage va avancer. Une donnée importante, car elle va réussir à garder l’attention captive.
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Par contre, le problème vient plus de la pertinence dans le mélange des deux histoires. En effet, entre la profondeur des interviews, et la nature de cette relation entre cet oncle et son neveu, cela fait un peu trop. On a trop l’impression que ça se disperse. L’équilibrage n’est pas réussi et donc aucun des deux ne fait réellement mouche. C’est dommage, car au fond, les deux peuvent être intéressants. Ils se croisent, se choquent, et finalement aucun des deux ne va être assez développé.

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Sous l’égide d’un Joaquin Phoenix pas flamboyant
L’aspect sentimental ne décolle pas. Cela est dû à cette mauvaise gestion. Concentrons-nous sur la relation humaine, car finalement, c’est sur cela que veut insister Mike Mills. La construction des personnages fait que ça manque de caractère. Concrètement, le gamin ne dégage pas grand-chose, quant à Johnny, sa neutralité n’aide clairement pas. L’identification autour de ce père absent va être un filon avec un potentiel inexploité. Heureusement, la conclusion est relativement belle. Cela sauve l’œuvre. Par contre, on se demande pourquoi avoir choisi le noir et blanc. Ce rendu donne une froideur s’adaptant mal.
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C’est donc dommage de ne pas voir le potentiel de Joaquin Phoenix bien utilisé. C’était son premier rôle à l’affiche après l’Oscar du Meilleur acteur dans Joker, et c’est une petite déception. La barre dans l’imaginatif était peut-être trop haute. On espère le revoir rapidement plus à son avantage. À sa charge, Woody Norman ne l’aide pas beaucoup. Le jeune Britannique ne crée aucune émulsion autour de lui.
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