White Building : Samnang, 20 ans, habite dans un immeuble historique de Phnom Penh. Le départ de son meilleur ami, la maladie de son père et la démolition imminente du bâtiment vont le faire grandir.

White Building
[themoneytizer id=”83610-3″]
C’est une réalisation du Cambodgien Kavich Neang. Il a écrit le scénario avec Daniel Mattes. White Building a été présenté à la Mostra de Vense 2021. Le 22 décembre 2021 en salle.
J’ai apprécié cette découverte Cambodgienne que j’ai trouvée très bien.
[themoneytizer id=”83610-3″]
Un immeuble historique qui disparait
Plusieurs histoires vont s’entremêler dans ce drame. En fond, nous aurons la destruction programmée de ce fameux “White Building”. On va voir comment ses habitants se démènent pour s’en sortir le mieux possible face aux acheteurs. Pour mettre cette mécanique en avant, le réalisateur a découpé son film en trois parties pour montrer l’évolution de la situation. La trame principale sera sur le jeune Sammang rêvant de devenir danseur professionnel. Pour cela, il va devoir motiver ses amis, ce qui n’est pas facile. Venant d’un milieu plus populaire, la danse ne va pas forcément être la priorité. On va donc voir Sammang se débattre pour maintenir son objectif malgré que la vie ne lui facilite pas la touche. J’ai aimé cette obstination à obtenir ce qu’il voulait. Cette détermination en devient même touchante.
[themoneytizer id=”83610-28″]
L’acteur Piseth Chhun est impeccable dans sa performance. Pour son premier long-métrage, il s’est distingué de la plus belle des façons en obtenant le Prix Orizzonti du meilleur acteur à la Mostra de Venise. D’une manière globale, le casting est très satisfaisant. La majorité est composée de non professionnel que Kavich Neang avait rencontré lors de ses courts-métrages. Cela ajoute toujours une touche d’authenticité.

[themoneytizer id=”83610-3″]
J’aime cet article de White Building
Tweet
Pour symboliser une société en constante évolution
J’ai particulièrement aimé l’identité visuelle du film et l’ambiance qui s’en ressort. En effet, le réalisateur venait de faire un documentaire sur ce même White Bulding qu’il avait nommé Last Night I Saw You Smiling. On sent que quelque chose est resté car la façon de tourner fait très naturelle. J’ai donc eu d’autant plus de facilité à me plonger dedans. Il faut savoir que l’immeuble a été détruit avant le tournage, les images celui-ci viennent donc des images récoltées pendant le documentaire.
[themoneytizer id=”83610-28″]
White Bulding va soulever des problèmes sociétaux. Celui de la gentrification se déroulant dans la capitale Cambodgienne Phnom Penh. Les immeubles plus anciens sont détruits pour faire place à des buildings tout neuf. Malheureusement, ce sont les habitants qui en pâtissent car on ne leur donne pas les moyens de se reloger au même endroit et ils sont obligé de quitter la ville. C’est un phénomène courant dans les grandes villes et ce drame en montre les conséquences néfastes. Ensuite, c’est l’avenir d’une génération qui est scruté. Alors que Sammang est plein de rêve, la réalité va vite le rattrapé. Ce doux personnage va adopter une sorte de résilience et on dirait même qu’il est prêt à accepter “son sort”. Une réflexion sur le manque d’espoir d’une société.
[themoneytizer id=”83610-3″]
Vous pouvez continuer à me suivre sur Instagram , Twitter et Facebook
[themoneytizer id=”83610-6″]