Le Calendrier – Le démon se cache dans votre calendrier de l’Avent

Le Calendrier | Copyright Alba Films

Le Calendrier : Eva est paraplégique depuis trois ans. Pour son anniversaire, elle reçoit en cadeau un étrange calendrier de l’Avent. Mais ce ne sont pas les traditionnelles friandises qu’elle découvre chaque jour, mais des surprises plus inquiétantes, parfois agréables, souvent terrifiantes, et de plus en plus sanglantes. Cette année, Noël va être mortel !

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Le Calendrier

Note : 2.5 sur 5.

 

C’est une réalisation du Belge Patrick Ridremont qui en a aussi écrit le scénario. Le 1er décembre 2021 en salle.

J’étais de content de voir un film horrifique francophone avec une distribution en salle respectable malheureusement je l’ai trouvé assez moyen.

Si on vous offre un calendrier de l’avent

J’ai bien aimé la base de ce calendrier de l’avent maléfique. Le réalisateur va puiser dans le folklore Allemand pour cela. Pour votre culture générale, il faut savoir que le calendrier de l’Avent a été inventé par un curé à Munich au début du XXe siècle. Ramener un penchant germanique est assez originale je dois dire. C’est une culture qu’on connaît peu et c’est sympa de jouer sur cela.

Au départ, cette idée est assez bien exploitée. C’est inhabituel et j’ai aimé cette originalité. Au fur et à mesure, Éva découvre les friandises ayant des répercussions malheureuses. Il y a un toujours un petit suspense pour découvrir les conséquences. Cependant, à partir de la moitié j’ai trouvé que le concept commençait à s’essouffler. On tombe dans un schéma redondant donc forcément, cela se fait ressentir sur l’intensité. Le fait par exemple d’avoir remis plusieurs fois les mêmes bonbons n’est pas judicieux. C’est dommage car la fin donnait vraiment l’impression d’être un peu bâclé sans savoir où le film devait aller.

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Ne l’acceptez pas

En soi, les parties horrifiques sont plutôt réussite dans leur ensemble. Elles commencent de manière soft pour virer vers le plus violent. Il y aura même deux ou trois scènes assez gores (pour mon plus grand plaisir). J’ai aussi bien aimé le style du démon germanique. Il en impose. En revanche, contrairement aux films dans le genre, aucune recherche sur lui n’est faites. On ne connaît rien de ses motivations ou ses origines. Le dévoiler aurait été un véritable plus. Je voulais mettre aussi un bémol sur la FX qui n’est pas agréable lorsqu’elle est sur du numérique. Heureusement, la majorité du temps ce sont des effets spéciaux physiques, mais quand ce n’est pas le cas, ça se voit tout de suite.

En matière de casting, la performance d’Eugénie Derouand n’est pas mémorable sans être mauvaise. Elle n’apporte pas grand-chose. C’est un peu le cas de tous les rôles secondaires à part peut-être Clément Olivieri qui a un petit truc sympathique dans son jeu. À noter la présence toujours agréable de Jean-François Garreaud qui malheureusement nous a quittés en 9 juillet 2020 à l’âge de 74 ans.

J’ai aimé cette critique de Le Calendrier

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