Halloween Kills : Laurie Strode, sa fille Karen et sa petite fille Allyson viennent d’abandonner le monstre au célèbre masque, enfermé dans le sous-sol de la maison dévorée par les flammes. Grièvement blessée, Laurie est transportée en urgence à l’Hôpital, avec la certitude qu’elle vient enfin de se débarrasser de celui qui la harcèle depuis toujours. Mais Michael Myers parvient à s’extirper du piège où Laurie l’avait enfermé et son bain de sang rituel recommence. Surmontant sa douleur pour se préparer à l’affronter encore une fois, elle va inspirer la ville entière qui décide de l’imiter et de se soulever pour exterminer ce fléau indestructible.
[themoneytizer id=”83610-6″]

Halloween Kills
C’est David Gordon Green qui réalise cette suite de son Halloween de 2018. Hallowen Kills s’inscrit dans une trilogie qui prendra fin en 2022 avec Halloween Ends. Il a écrit le scénario avec Scott Teems et Danny McBride (Halloween 2018).
Alors que j’avais bien aimé la version sortie il y a trois ans, j’ai trouvé cette suite très mauvaise.
Michael Myers est toujours envie
Déjà, faisons un petit récapitulatif sur cette franchise. Née en 1978 par Halloween, La Nuit des masques de John Carpenter, elle devient avec le temps une référence dans le style horrifique. C’est d’ailleurs pour cela qu’il y aura au total 12 films, avec un treizième en préparation. Le schéma n’est cependant pas très limpide. De Halloween : La Nuit des masques (1978) jusqu’à Halloween 6 : La Malédiction de Michael Myers (1995), c’est un déroulé normal. Vient ensuite Halloween, 20 ans après (1998) qui se situe après le second volume Halloween 2 (1981) en oubliant volontairement les autres au milieu. La suite de celui-ci sera Halloween : Resurrection (2002). C’est alors que Rob Zombie fait un reboot total avec Halloween (2007) et sa suite Halloween 2 (2009). Un nouveau redémarrage est décidé en mettant aux commandes David Gordon Green. Cette fois ça sera pour une trilogie qui sera la suite directe du tout première Halloween mais en modifiant sa fin. Cette fois Myers se fera arrêté. Cela commencera par Halloween (2018) puis Halloween Kills (2021) et enfin Halloween Ends (2022).
Maintenant que ce petit bilan est fait, il est temps de parler de notre film. On ne va pas se mentir, l’histoire proposée est sans aucun intérêt. Alors que le précédent avait réussi à créer quelques choses en ayant un objectif et donc une attente, là rien du tout. Pendant tout le film, le but reste extrêmement vague. C’est expliqué de manière plus que maladroite, comme s’il fallait une justification à tout cela. J’avais l’impression qu’ils ont écrit le scénario au fur et à mesure du tournage. De plus, je n’ai pas compris la volonté de tout basé sur les “nouveaux” personnages de la franchise. Laurie Strode va être mise au second plan, pour donner plus de place à sa fille et petite-fille. Au passage, Andi Matichak est assez catastrophique dans ce rôle. Elle joue mal comme 80% du casting. Jamie Lee Curtis est finalement la seule qui tienne la route. J’ai aussi apprécié la présence d’Anthony Michael Hall que j’ai suivi durant des années avec la série Dead Zone.
[themoneytizer id=”83610-11″]
Et rien ne se mettra sur son chemin
En termes horrifiques, les scénaristes ont décidé de mettre plein cap sur le bien gore. Après, il n’y aura rien d’original avec du sang et de la violence. Les passages de meurtres sont même un peu trop rajoutés ce qui donne un aspect ridicule. Ce n’est pas forcément ce qu’on vient chercher devant un Halloween. Tout cela est noyé dans un contenu totalement mou. En sortant des scènes de massacres, on est loin de l’ambiance d’un film horrifique. À aucun moment de la pression ou de la tension. C’est totalement plat. Seul le ridicule des acteurs ou des situations va provoquer de l’agacement.
Pour résumer, il est difficile de justifier ce nouveau chapitre de Halloween. À force de vouloir tirer de l’argent de Michael Myers, le mythe pourrait tomber bien bas. Les tentatives pour essayer de les réinventer sont totalement bancales. À quoi cela sert d’avoir “effacé” toutes les suites si c’est pour recommencer les mêmes erreurs. Le penser mourir dans les flammes à la fin de celui de 2018 était suffisant. Cela donnait une belle fin à tout cela. Le faire survivre n’était pas le bienvenu. Surtout quand on voit cette scène avec les pompiers. Ça ne correspond pas à l’essence de ce personnage.
Vous pouvez continuer à me suivre sur Instagram , Twitter et Facebook
Visitez le site de notre Partenaire YouthCulture