Le Loup et le lion : A la mort de son grand père, Alma, jeune pianiste de 20 ans revient dans la maison de son enfance, perdue sur une île déserte du Canada. Là, tout bascule quand un louveteau et un lionceau en détresse surgissent dans sa vie. Elle choisit de les garder pour les sauver et l’improbable se produit : ils grandissent ensemble et s’aiment comme des frères.

Le Loup et le lion
C’est une réalisation du Français Gilles de Maistre qui reste dans la lignée de son dernier long-métrage Mia et le Lion Blanc (2018). Le scénario a été écrit par Prune de Maistre.
Je n’ai pas du tout accroché à Le Loup et le lion que j’ai trouvé mauvais.
Ils ont grandi comme deux frères
Je suis peut-être sévère avec ce contenu avant tout à destination familiale. Cependant, mon mécontentement vient aussi que je pense il y avait largement moyen de faire mieux. L’histoire de base est véritablement bien pensée. Faire naitre une amitié entre un lionceau et un louveteau est très mignon. Je dois avouer que les scènes où ils jouent ensemble sont géniales. Je me disais même que la présence humaine était inutile.
En effet, on est proche de la nature et c’est ce qu’il y a de meilleur. On est plongé dans une forêt Canadienne. C’est beau à voir. J’aime pouvoir profiter calmement de ces rares passages. Si tout le film avait été comme ça, je pense que mon appréciassions aurait été meilleur. D’autant plus que malheureusement, la nature malgré sa présence importante, n’est pas forcément bien mise en avant visuellement. Il y a des plans panoramiques mais il ne retranscrive pas toujours l’émotion voulue.
Rien ne pourra les séparer
Je me serais bien passé de l’apport de Molly Kunz. J’ai trouvé cette actrice vraiment mauvaise dans toutes ses réactions. Je n’y croyais pas du tout. C’était soit surjoué soit trop mou. Que dire du Britannique Charlie Carrick qui joue une caricature permanente du scientifique. Il y a seulement Graham Greene (II) qui m’a bien plu. À la décharge de tous, le film est seulement disponible en version Française, et pour moi le doublage était pesant. La sensation de la voix rajoutée était trop grande.
Le vrai problème pour moi était la réalisation complètement bâclée. Alors l’idée de base comme je vous ai dit est bien, mais le dérouler est un peu n’importe quoi. On ne sent aucune logique. Le niveau de facilité scénaristique est tout simplement hallucinant. Qu’il y en ait quelquefois pour donner un coup de pouce je peux comprendre, mais là c’est sans arrêt. Pour ne rien arranger, les dialogues sont d’une pauvreté monstre. En fait, j’avais l’impression de voir un téléfilm TF1 du dimanche après-midi, et ce n’est clairement pas ça que je cherche en allant au cinéma. Le symbole est la présence du SWAT dans une forêt Canadienne alors que cette unité spéciale est pour la police Américaine, celle du Canada étant le GRC ou GTI selon le contexte.
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