7 jours : La veille des vacances d’été, Mamoru découvre que sa voisine Aya, dont il est secrètement amoureux, va déménager. Il lui propose de fuguer une semaine pour fêter ses 17 ans. Ils se cachent dans une usine désaffectée où ils sont rejoints par leurs amis.

7 jours
C’est une réalisation de Yuta Murano qui adapte le roman Bokura no nananokakan sensô (7 Days War) de Osamu Sôda paru en 1985. Une première avait déjà vu le jour en prise réelle en 1988. Le scénario a été écrit par Ichiro Okouchi (Code Geass).
J’ai trouvé ce film d’animation très bien.
Une bande d’amis
Beaucoup de points ont réussi à me séduire. Je pense tout d’abord au fond. Il y a plusieurs thématiques fortes qui vont être abordées. Déjà celle de l’amitié. Le groupe d’adolescents veut vivre une belle expérience avant qu’Aya s’en aille. De beaux moments de partages. Cependant, une amitié n’est jamais toute rose. Une partie va être consacrée aux secrets. Ce qu’on cache aux autres pour paraître meilleure. J’ai aimé ces passages un peu plus sombres dans l’exploration de l’intime. Pour autant, il ne faut pas oublier les notions de solidarité et de sacrifice de soi pour les autres. Cela aura une place importante dans le déroulée du récit. Trois notions complémentaires et superbement bien travaillé.
Tout cela est mis en scène avec un groupe vraiment top. Chaque personnage aura sa personnalité. Elles vont être toute bien dosée. Les interactions seront géniales pour nous offrir d’agréables moments. On va bien rire mais aussi certains vraiment émouvants. Bien entendu, l’amour va venir se glisser dans cette dynamique. Pour autant, ça ne sera pas totalement linéaire avec son petit lot de surprise. J’ai eu un gros coup de cœur pour Mamuro. Il est très attachant et son cœur est gigantesque.
Qui reste toujours soudée
Les personnages secondaires aussi vont apporter une belle richesse. Je pense notamment au père d’Aya qui va être un symbole de cruauté. Surement caricaturale, il permet tout de même de donner du punch. C’est son égoïsme et son orgueil qui vont être le moteur de l’histoire en mettant sans arrêt des bâtons dans les roues des adolescents.
Par contre, je n’ai pas toujours été convaincu par les dessins. La majorité du temps ils sont agréables, en revanche durant certaines animations, l’exagération de l’amplitude des mouvements était vraiment trop. Une déclaration d’amour pouvait ressembler à une crise d’épilepsie. Heureusement, la musique ne déçoit pas avec une très belle bande originale.
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