Spiral – L’autodestruction d’un toxicomane

Spiral

Spiral : Alexander, un jeune acteur, est tombé depuis quelques mois dans une spirale autrodestructrice, devenu dépendant à l’alcool et à la drogue. Une nuit, il est poignardé par des trafiquants et manque de mourir. Pour sortir de ses addictions, il écrit le scénario d’un film “Spirale” proche de l’autofiction.

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Note : 3 sur 5.

C’est le premier film réalisé par Sofiene Mamdi qui rn est aussi le producteur, le scénariste et occupe le rôle principal. 

Nous ne sommes clairement pas dans la cour des grands en termes de moyen mais le potentiel est présent pour un résultat pas mal. 

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L’addiction est …

Il y a en effet des prises de risque que j’ai apprécié. Malheureusement, elles ne sont pas toujours des réussites, mais ont le mérite d’exister. Je préfère regarder ce type de film indépendant avec une belle volonté, que des productions n’étant que des produits marketing. Le concept de la Spirale se voit dans la réalisation. Je m’explique. Durant une bonne partie de Spiral, le montage va être saccadé mélangeant différent plan semblant similaire, mais contenant tout de même des différences. Cela entraine la curiosité et forcément fait travailler l’esprit. Au début perturbé par ce choix, je me suis pris au jeu. Toutefois, ce n’est pas assumé jusqu’au bout, et s’arrête sans trop comprendre pourquoi. J’ai apprécié l’initiative de tout filmer en caméra à l’épaule pour donner un côté immersif. 

Les thématiques de l’addiction et de la repentance sont bien abordées. Que ce soit à travers le personnage d’Alexander, ou du fameux Daniel qu’il veut interpréter dans son propre film. Les vies des deux se mélangent jusqu’à avoir une barrière mince. J’apprécie ce flou car on reste tout le temps en alerte. J’aime voir cette évolution d’un homme alors que finalement, on ne sait pas s’il a réussi à se sortir de sa spirale. Un final tout en suggestion vient accentuer cette sensation. 

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Une spirale infernale

Mon tableau semble tout ce qu’il y a de plus positif, mais un point noir vient gâcher ce beau récital, et il n’est pas des moindres. Comme dit plus haut, Sofiene Mamdi était au four et au moulin, ce qui est tout à son honneur. Alors qu’il a fait avec succès la partie réalisation et scénario, celle de l’acting est un flop total. N’ayons pas peur de dire la vérité, sa prestation est ratée. J’ai presque de la peine car cela est un poids pour son “bébé”. À aucun moment je n’ai cru en son jeu. Cela crée une cassure qui heureusement n’est pas insurmontable. 

Le plus frustrant est quand on voit la performance de Constantin Leu. Acteur inconnu au cinéma, il m’a ébloui. Je suis resté scotché devant son charisme et ce qu’il nous livre. Son rôle n’est pas des moindres, et il brille tellement que par moments l’attention se porte uniquement sur lui. Cet artiste est performeur, ce qui explique son aisance naturelle. Une révélation pour ma part. 

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