Itto Ogami, seul homme autorisé à décapiter les seigneurs féodaux, voit sa position briguée par le clan Yagyu, maîtres d’armes officiels du Shogun.

Le Sabre de la vengeance
C’est le Japonais Kenji Misumi qui adapte le manga Lone Wolf and Cub. Le scénario a été écrit par Kazuo Koike et Goseki Kojima. Ce fut le premier opus de la saga Baby Cart composé de 6 films.
Retour au Japon pour cette cinquième étape du Festival du Vidéo Club organisé par CinéPop. Encore une fois, je n’ai pas été sensible à ce style Nippon un peu daté.
Le gros problème est que j’ai trouvé ce film ultra kitsch. Il y a une fracture avec le cinéma d’aujourd’hui, qui pour certain peut être un charme, mais pour moi c’est plutôt le contraire. Je tiens à nuancer mes propos car cela ne s’applique par sur tous les films me concernant, notamment les Français où j’aime la touche de nostalgie que cela provoque. En revanche, forcément, ce sentiment ne peut pas ressortir venant d’un pays et d’un mode cinématographique que je ne connais pas assez.
J’ai trouvé les dialogues beaucoup trop clichés. Ils sont récités d’une manière très virulente, m’ayant donné comme l’impression d’en faire beaucoup trop.
Ceci est plutôt dommage car en soi l’histoire n’est pas inintéressante. On est plongé dans ce Japon à l’ancienne où la loi se fait par le sabre. Une guerre de pouvoir bien tournée qui est sympa à suivre. Les enjeux sont simples à comprendre, et la motivation par la vengeance est toujours un carburant efficace.
Après il faut aimer ce style, ce qui n’est pas le cas de tout le monde, moi compris. Les combats sont plutôt sommaires, voir un peu rater avec la fausse hémoglobine un peu trop dosée. C’est plutôt le bushido (code des principes moraux) qui va être mis en avant avec la noblesse de son personnage malgré son côté abrupt.
Si la saga donne plus de profondeur, elle pourrait être intéressante à suivre.
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