La Ligne verte – Dans le couloir de la mort avec Tom Hanks

Gardien d’un pénitencier, Paul Edgecomb était chargé des exécutions capitales. Parmi eux un colosse candide du nom de John Coffey, accusé du meurtre de deux fillettes.

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La Ligne verte

Note : 4.5 sur 5.

C’est Frank Darabont, réalisateur de Les Evadés, qui a adapté le roman “The Green Mile” de Stephen King. Il a été nominé à 4 Oscars en 2000 dont celui du Meilleur Film remporté par American Beauty.

Ce drame est un grand classique. Je me suis rendu compte que finalement jamais je ne l’avais visionné en entier. Cette histoire est après tout connue de tous et il a été diffusé tellement de fois. D’ailleurs, j’ai trouvé que l’introduction et la conclusion sont superflues voir un peu insistant, alors que le cœur est merveilleux.

Le meilleur des hommes

C’est fou la force émotionnelle qu’il transporte. À la fin, j’étais véritablement bouleversé. L’histoire est très triste même si par moments elle se veut porteuse d’espoir. Elle va chercher la beauté se cachant en chacun des personnages. Cela fait qu’on va énormément s’attacher à eux. À chaque événement, on va ressentir leur tristesse comme si c’était la nôtre. Il y a une force empathique considérable.

Cela est dû aussi à sa mise en scène qui est très simple. On est avant tout axé sur l’humain. C’est lui qui va faire tout avancer. Ils ne subissent pas l’histoire mais en sont le moteur.

Il faut dire que les acteurs sont tous excellents. Que ce soit un Tom Hanks magistrale, ce qui n’est pas une surprise, mais aussi Michael Clarke Duncan qui lui donne la réplique. Ce dernier nous a quittés en 2012. Il va permettre à son personnage d’avoir une autre dimension. Ce ne sera pas un simple acteur secondaire, mais rapidement fait jeu égal avec Tom Hanks pour finalement devenir le centre d’attention du récit. Je salue bien entendu les autres acteurs secondaires comme David Morse et Gary Sinise.

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Dans le pire des endroits

Les personnages vont être superbement bien travaillé d’un point de vue émotionnel. On ne sera pas grand-chose d’eux, mais leurs sentiments vont être très approfondis.

Le revers de la médaille de cette construction un peu “basique” et qu’on tombe un peu dans l’excès. En effet, il n’y aura pas de nuance dans les personnages. Ils sont soit très gentils soit très méchants. Dans chaque groupes (gardiens et prisonniers), il y a toujours un élément mauvais, et le reste sont présentés comme bons. On a même tendance à oublier les crimes qui ont pu être faits par les détenus, pour les voir seulement d’un point de vue humaniste et attachante comme avec l’élément de la souris.

Autre petit point qui m’a fait tiquer est la transposition du contexte historique. Je doute que sur cinq gardiens d’une prison de Louisiane en 1935, le racisme soit si peu présent. Je ne pense même pas que John Coffey serait arrivé vivant après avoir été découvert par la foule.

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