Soleil vert : New York en 2022. Un brouillard a envahi la surface du globe, tuant la végétation et la plupart des espèces animales. D’un côté, les nantis qui peuvent avoir accès à la nourriture rare et très chère. De l’autre, les affamés nourris d’un produit synthétique, le soylent, rationné par le gouvernement… Lors d’une émeute, le président de soylent trouve la mort et Thorn , un flic opiniâtre, est chargé de l’enquête…

Soleil vert
C’est Richard Fleischer qui adapte le roman Soleil vert de Harry Harrison. Ce dernier fut d’ailleurs déçu de cette expérience et ne voulut plus qu’un de ses romans soit adapté. Le scénario a été écrit par Stanley R Greenberg. Ce film de science fiction américain est sorti le 26 juin 1974 en salle. Il est désormais disponible en VOD (Canal VOD / UniversCiné / FILMO / Orange / LaCinetek).
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Ce film était novateur avec son approche d’une société détruite à cause de l’exploitation excessive des ressources. Ce concept est tout simplement génial et même de nos jours, il résonne comme moderne.
J’ai aimé voir ce futur apocalyptique mais tant réaliste, sur ce qui pourrait nous arriver. Alors certes, pas en 2022 mais qui sait dans une dizaine ou vingtaine d’années. Connaissant déjà l’histoire, je savais comment ça aller se finir. Dommage car l’ultime révélation a de quoi donner des frissons.
Cependant, je dois avouer que j’aurais aimé ce monde chaotique soit mieux exploité. On reste à la surface sur beaucoup d’élément, et il n’y a pas forcément le contenu capable de satisfaire notre curiosité d’en savoir plus.
La raison est que le fil rouge de l’enquête prend trop de place. Celle-ci n’est pas passionnante mais on va beaucoup s’attarder dessus.
Avec le recul des années, je dois dire que l’ambiance ne fait pas si futuriste que cela. Tout semble dépassé et je pense qu’à sa sortie en 1974, cette vision de 2022 devait être plus percutante. Ça apporte tout de même un côté kitsch que j’aime bien. Cela se voit qu’on regard un film qui a 50 ans.
J’ai été par contre dessus de la performance de Charlton Heston. L’acteur Oscarisé dans Ben-Hur en 1960, ne m’a pas impressionné, bien au contraire. Je l’ai trouvé trop cliché dans sa manière de jouer son personnage. Le contexte aurait surement mérité un peu plus de finesse. A sa décharge, il n’est pas aidé par un casting secondaire peu brillant.