The Gambler – Mark Wahlberg joueur invétéré (Drame, Thriller, Policier – Bien – Canal VOD)

Un professeur de littérature accro aux jeux d’argent est la cible d’une horde de gangsters.

C’est Rupert Wyatt, réalisateur de La Planète des singes : les origines (2011), qui a fait le remake du film Flambeur (1974) de Karel Reisz, adapté du roman Le Joueur de Fiodor Dostoïevski. Le scénario a été écrit par William Monahan (Les Infiltrés).

Comment ne pas être ravi de voir à l’écran Mark Wahlberg, et Brie Larson en actrice secondaire. C’est un casting de choix pour ce drame.

Ce duo est fantastique. Ils n’ont pas beaucoup de scènes ensemble, mais j’ai profité de chaque minute. Une belle alchimie passe entre eux. Déjà, Mark Wahlberg est comme souvent impressionnant. Il y a un charisme naturel qui ressort de lui. Quand il parle, ses mots se boivent. On aura toujours la petite phrase bien placée avec une pointe d’arrogance. Il est parfaitement choisi pour l’interpréter.

Le casting secondaire est tout aussi merveilleux avec en tête Brie Larson. A l’époque, elle continuait de monter en puissance un an avant son Oscar de la Meilleure actrice pour Room.

Il ne faut surtout pas oublier dans la peau des bad boys le charismatique John Goodman et le fougueux Michael K. Williams qui apportent leurs forces.

L’histoire va être prenante avec ce personnage fort de caractère. Ce n’est pas tous les jours qu’on croise un prof d’université accro aux jeux. J’aime voir sa capacité à flamber l’argent sur un coup de tête. Cela donne des passages tendus où on retient notre souffle. Surtout que s’il ne gagne pas, des gangsters lui tombent dessus. Le fait d’en avoir mis deux distincts, met une petite dynamique.

Cette partie remboursement de dette va être un peu plus classique et ne va être qu’une trame de fond pour explorer son mal-être.

Vous l’aurez compris, ce personnage est la force de ce film. Cependant, au bout d’un moment, il va être un peu handicapant par son aspect lyrique trop appuyé. J’appréciais le voir enchainer de grande tirade au début, mais j’avoue que sur la fin c’était un peu pesant. C’est dommage que ce soit mal ajusté car j’étais totalement conquis jusque-là. Dans le sprint final où on a besoin d’énergie, cela rajoute de la lourdeur.

Le scénario va suivre la même ligne avec une histoire de pari qui se mêle à ça, sans que finalement on comprenne vraiment l’intérêt de la mettre.

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