Appel TV+ en opération séduction nous ramène Justin Timberlake avec PALMER (2021).
C’est une réalisation de Fisher Stevens, oscarisé en 2010 pour le documentaire THE COVE. Le scénario a été écrit par Cheryl Guerriero.
Dans PALMER, on retrouve Eddie (Justin Timberlake) qui vient de sortir de prison et va vivre chez sa grand-mère (June Squibb). Celle-ci s’occupe aussi du jeune fils de la voisine (Juno Temple) junkie.
J’ai trouvé que ce drame était une pépite. J’aime beaucoup Justin Timberlake et j’avais une petite attente en commençant le film, et je dois dire qu’en le finissant, elle était surpassée. Pour commencer, sa prestation est de haut vol. Du début à la fin, il est tout simplement fantastique. Son personnage est très fort et il lui donne merveilleusement vie. La construction de sa personnalité et ce qu’il dégage m’ont plu. Son évolution est remarquable car elle est progressive et cela sonne réaliste. On est devant un contenu assez exceptionnel. Il y aura tout d’abord la thématique de la réinsertion pour cet homme sortant de prison. La rédemption va être mise en avant alors qu’il cherche simplement une seconde chance. Malgré les efforts, ce n’est pas toujours facile. Cette histoire est forte et surtout prenante. Là où ce film fait la différence, est qu’il arrive à développer en parallèle un autre sujet tout aussi impactant. Il faut se pencher sur le fils de la voisine. Avec ce dernier, on va aborder l’identité de genre pour un enfant. Cela va être traité d’une manière nuancée. Les mots trouvés tout le long du film sont justes et percutants. Malgré son jeune âge, Ryder Allen épate par sa performance. Je tiens à saluer les acteurs secondaires que sont June Squibb et Juno Temple. Elles ont rajouté beaucoup de richesse au récit. Tout cela va se passer sous fond d’une Amérique profonde où ces thématiques vont être d’autant plus sensibles.
PALMER m’a fasciné de la première à la dernière minute.