JEUNESSE SAUVAGE (Drame – Bien)

Après une reprise un peu ratée, on va voir si JEUNESSE SAUVAGE (2020) réhausse le niveau.

C’est le premier long métrage de Frédéric Carpentier. Il en a aussi écrit le scénario. Auparavant, il encadrait et animait des ateliers de pratiques artistiques dans des quartiers difficiles.

Dans JEUNESSE SAUVAGE, on retrouve Raphael (Pablo Cobo), un jeune meneur d’une bande volant pour gagner leur vie. Plus le temps passe, plus la violence prend une part importante pour lui.

Je suis content de cette seconde séance car j’ai trouvé ce drame bien. Il est vraiment impactant par l’énergie qu’il dégage. Celle-ci se matérialisera souvent par la violence. Il est court (1h20) et intense. On est tout de suite plongé dedans et pour autant l’immersion est facile. L’histoire est présentée simplement avec des bases solides pour être bien impliqué. Le scénario n’est pas très développé, mais suffisamment intéressant pour prendre le spectateur. On sent que Frédéric Carpentier est à l’aise avec le sujet. Il s’est documenté et retranscrit bien le ressenti de la rue. Certes par moments ça peut être un peu « trop » mais c’est aussi dû à la condensation des événements. Beaucoup de choses se passent en un laps de temps court. Je pense que le casting sauvage est aussi un élément clés de cette réussite. Cela donne un côté réaliste qui est un atout majeur. En parlant des acteurs, j’ai été vraiment impressionné. En tête il y a Pablo Cobo. Il a une superbe interprétation. J’ai beaucoup aimé son personnage qui est profond. On n’a pas seulement la violence de façade, on va explorer sa psychologie. Il y a une nuance qui m’a plu. Son associé Darren Muselet, découvert dans MON FRÈRE (2019), est aussi très bon. J’ai été moins convaincu par la fin qui est faite à la va-vite. Il n’y a pas cette intensité émotionnelle attendue et la chute qui l’aurait fait passer dans une catégorie supérieure.

JEUNESSE SAUVAGE est efficace même s’il manque un finish en beauté.

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