HONEY BOY (Drame / Biopic – Bien)

J’adore Shia LaBeouf, alors j’ai sauté sur son biopic HONEY BOY (2019).

Cette production Amazon Prime a été réalisée par l’Israélienne Alma Har’el. Pour écrire le scénario, Shia LaBeouf s’est donc inspiré de sa vie.

Dans HONEY BOY, on retrouve Otis (Lucas Hedges) qui va être envoyé en désintoxication. Il va se remémorer de son passé enfant (Noah Jupe) et de sa relation conflictuelle avec son père (Shia LaBeouf).

J’ai donc trouvé que c’était un bon biopic. Si comme moi vous aimez cet acteur, il va vous intéresser. C’est un homme torturé qui accumule les frasques. Il a une personnalité marquée et j’aime la manière dont à travers ses films, il nous la retranscrit. Enfants star avec LA GUERRE DES STEVENS, ce film va nous expliquer pourquoi il a ce comportement étant adulte. Je ne pense pas que ce soit fait pour se dédouaner ou s’apitoyer, mais pour ouvrir son cœur. On aura donc l’occasion de voir son enfance pas forcément idyllique comme la télé pourrait le faire penser. J’aime le switch habille entre sa période désintoxication et celle jeunes. J’ai bien ressenti sa condition. Certains passages sont vraiment émouvants avec une bande originale discrète mais efficace. À l’image de l’acteur, il manque quelques coups d’éclat fort. Le but est de faire dans le sentimental, non de choquer. Dommage car j’aurai aimé tout de même que l’ensemble est plus de caractère. Malgré cela, j’ai apprécié ce travail relation père-fils qui n’est jamais simple à mettre en scène surtout pour retranscrire la violence morale subie. On sent l’implication émotionnelle de Shia LaBeouf jouant le rôle de son paternel ancien vétéran du Vietnam devenu alcoolique. Le reste du casting est impressionnant. Noah Jupe du haut de sa quinzaine est fantastique. Sa filmographique est déjà remarquable avec SANS UN BRUIT (2018) et LE MANS 66 (2019). Pour jouer Otis, Lucas Hedges se débrouille comme un chef. On ne le voie pas beaucoup, mais quelle justesse dans son jeu. Cerise sur le gâteau, les brèves apparitions de Martin Starr de la série SILICON VALLYEY.

HONEY BOY permet de voir qu’enfant célèbre ne veut pas dire bonheur.

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