Netflix continue à frapper fort en terme de long-métrage avec cette fois 6 UNDERGROUND et Ryan Reynolds à l’affiche.
C’est une réalisation du spécialiste de l’action Michael Bay (TRANSFORMERS / BAD BOYS). Le scénario a été écrit par le duo Rhett Reese et Paul Wernick, à l’origine notamment de celui de DEADPOOL et BIENVENUE À ZOMBIELAND.
Dans 6 UNDERGROUND, on retrouve un milliardaire (Ryan Reynolds) qui va monter une équipe de spécialistes pour faire un coup d’Etat.
Je n’ai pas trouvé ce film d’action terrible. Généralement, je ne suis pas trop fan du style Michael Bay car c’est souvent confus. On n’y coupe pas ici. L’histoire est très brouillonne. Il ne faut pas espérer prendre du plaisir en dehors des scènes d’action. Le hic c’est que parfois ça dure longtemps. Le dérouler n’est pas claire du tout. On nous balance plein de flash-back pour tenter d’éclaircir mais j’ai trouvé cela mal géré. C’est dommage car j’ai bien aimé les différents personnages. Ils sont menés par un Ryan Reynolds génial. Le reste du casting aussi a bien été choisi avec notamment le Mexicain Manuel Garcia-Rulfo (LES 7 MERCENAIRES), Ben Hardy, Corey Hawkins ou encore la Française Mélanie Laurent. Ce ne sont pas les acteurs les plus connus, mais ils sont bien dans leur rôle. Revenons au cœur du film, les scènes d’action. Elles sont à géométrie variable. Elles commencent toujours bien mais trainent en longueur et leur intérêt baisse. C’est dû en partie à un montage maladroit qui les fait baisser en qualité. Le découpage est assez étrange et entraine pas mal de faux raccords qui sautent aux yeux. Ce qui est regrettable car sinon elles sont bien rythmées avec surtout un final topissime. De plus, elles ne lésinent pas sur l’hémoglobine. Par contre, je suis loin d’être fan du message habituel dans les productions Américaines du « sans nous la démocratie ne peut pas émerger ». Je ne sais pas d’où ils sortent ces stupidités mais il faudrait qu’ils arrêtent un peu avec ce discours.
6 UNDERGROUND avait le rythme pour être un bon film d’action mais sa réalisation hasardeuses le handicap trop.