L’un des événements cinématographiques du mois d’Août, ONCE UPON A TIME… IN HOLLYWOOD, le neuvième film du célébrissime Quentin Tarantino, est désormais dans les salles obscures françaises.
L’Américain, régulièrement salué par la critique, revient à l’écriture et à la réalisation pour ce nouveau film trois ans après LES HUIT SALOPARDS.
Dans ONCE UPON A TIME… IN HOLLYWOOD, on retrouve en 1969 la star de télévision Rick Dalton (Leonardo DiCaprio) et son cascadeur Cliff Booth (Brad Pitt), qui vont évoluer dans l’industrie du cinéma.
Je ne vais pas vous le cacher, je n’ai jamais été fan du style Tarantino, et ce film en est dans la droite lignée. C’est donc logiquement que je ne l’ai pas du tout aimé. Si vous avez adoré ses films précédents vous ne serez donc surement pas d’accord avec moi, et il y a même des chances pour que vous adoriez son nouvel ouvrage. Après, je dois bien reconnaitre qu’il a son style bien à lui et qu’on reconnaît assez facilement une de ses réalisations. À mes yeux cela donne quelque chose de plat pendant environ 2h puis un grand délire pendant 20 minutes. Un schéma habituel pour Tarantino. Je dois tout de même avouer que ses finales me font toujours délirer. Le casting choisi pour celui-ci est brillant. Leonardo DiCaprio et Brad Pitt sont dans une forme olympique. J’ai adoré leur prestation même si j’ai une petite préférence pour Brad Pitt. Leur duo m’a captivé au début. Je trouvais ça assez fun mais finalement, j’ai trouvé qu’il ne se passait pas grand-chose et je me suis ennuyé durant la grande majorité du film dont le rythme est assez lent. La narration est sympathique mais rajoute tout de même pas mal de longueur. Pour ne rien arranger je ne suis pas un fan inconditionnel de la période choisi par le réalisateur. Ce petit voyage temporel, ponctué de références aux anciens films de Tarantino, m’a laissé de marbre. Ma plus grande déception reste le rôle assez fade de Margot Robbie que j’ai trouvé tout simplement inutile.
Sans surprise, ONCE UPON A TIME… IN HOLLYWOOD plaira à ceux qui sont fans de Tarantino mais risque de décevoir les autres.