Festival La Rochelle Cinéma (fema) – Journal de bord – Jour 8

Chers lecteurs, chères lectrices, continuons notre plongée au cœur du fema pour sa 52° édition, au travers de ce huitième jour, mi-figues, mi-raisins..

Une mise en bouche de presque trois heures

Afin de préparer la majestueuse clôture du festival avec le Napoléon d’Abel Gance, je me permet comme mise en bouche aujourd’hui son J’accuse (qui fait déjà 2h45 dans la version qui nous est proposée aujourd’hui en trois parties).

Sur le papier cela me paraissait être une bonne idée, surtout qu’il est question de la Première Guerre Mondiale, donc il y a déjà un bel aperçu de comment il met en scène les batailles. Sur ce sujet précisément, oui ça fonctionne et il y a de beaux moments de bravoures, mais l’histoire qui nous est dépeinte est un tantinet banal et sans grand intérêt car trop d’éléments censés poser problèmes pourraient être résolus par une simple phrase, et les occasions sont nombreuses.

Sinon, les deux premières parties sont vraiment bien rythmées et sont efficaces, la dernière cependant est possiblement trop ésotérique à mon goût, surtout que de prime abord rien ne vient vraiment justifier ce tournant. De plus, le film nous pousse à penser qu’il s’agit d’autre chose que ce de quoi il s’agit vraiment. Bref, la fin est déroutante à plus d’un titre et je trouve cela bien regrettable.

Une conférence décevante

Je me suis ensuite rendu à la leçon de restauration de films avec André Labbouz (directeur technique, Gaumont) et Tessa Pontaud (directrice adjointe Restauration patrimoine, Pathé). Je pensais que ce serait plus technique et participatif que cela ne l’a été.

Finalement, c’était réservé aux néophytes, ce qui n’est pas mon cas, du coup ça ne m’a pas vraiment passionné, ni apprit beaucoup de choses. Cela dit, je pense que ça peut en intéresser plus d’un, et vu que la conférence a été filmée, vous pourrez sans doute la retrouver sur le site du festival.

Hilarité non consentie

Pour finir cette journée en beauté, je me suis rendu en famille à l’avant-première de Ma vie, ma gueule, dernier film de Sophie Fillières. Cette soirée était organisée avec le soutiens du département de la Charente-Maritime avec la présence de la représentante du département, ainsi que Agathe et Adam Bonitzer (actrice et acteur, enfants de Sophie Fillières), Julie Salvador (productrice), Jean-Pierre Laforce (mixeur), et Agnès Jaoui (actrice).

Chacun d’entre eux a pris la parole et rendu hommage à la réalisatrice. Après quoi le visionnage du film avait une saveur assez particulière, il faut bien l’avouer, vu que le sujet est la dépression. Le film faisant écho à des choses de mon quotidien, j’ai eu du mal à passer un bon moment devant ; beaucoup de gens riaient à des moments qui n’avaient à mes yeux rien de drôle. Au vu du sujet c’est loin d’être marrant, même si certains passages prêtent à sourire.

Cette fois-ci pas d’échange avec le public à l’issue de la projection (là pour le coup je serai bien resté pour). Il ne me reste donc plus qu’à rentrer chez moi et à revenir demain.

Sur ce, à demain et encore merci de m’avoir lu.

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