Les Chevaliers du Zodiaque : Seiya, un adolescent au caractère bien trempé, a l’habitude de participer à des combats pour gagner de quoi survivre dans la rue, tout en recherchant sa soeur qui a été enlevée. Durant un combat, il puise involontairement dans des pouvoirs mystiques insoupçonnés et se retrouve propulsé dans un monde où il rencontrera des chevaliers en armure, tirant leur puissance d’un entraînement magique ancestral et Athéna, une déesse réincarnée qui a besoin de sa protection. S’il veut survivre, il devra affronter son destin et tout sacrifier pour prendre la place qui lui revient parmi les Chevaliers du Zodiaque.

Les Chevaliers du Zodiaque
Réalisé par le Polonais Tomasz Bagiński, Les Chevaliers du Zodiaque, aussi connu sous le nom de Saint Seiya, est une nouvelle adaptation du célèbre manga du Japonais Masami Kurumada. Ce film d’action fantastique américain est disponible en salles depuis le 24 mai 2023.
Nouvelle tentative d’adaptation du manga de Masami Kurumada, nouvel échec.
Vous sentez ce doux parfum ? Ça fleure bon la catastrophe, la disparition définitive de toute protection divine pour l’adaptation du manga de Masami Kurumada déjà si peu respecté en 2014 avec le film d’animation de Keichi Sato. En sortant de la séance des CHEVALIERS DU ZODIAQUE, la seule chose que l’on est en droit de se demander c’est : Mais OÙ a donc bien pu passer le respect ? Autant vous dire qu’à lui seul, ce film met l’intégralité de la génération club Dorothée en PLS.
Une introduction confuse
Même si loin, très loin, on a cru apercevoir un orbe lumineux de bonne intention de la part du réalisateur TOMASZ BAGINSKI, force est de constater que la personne a quelques difficultés avec l’exercice de la mise en scène, mais plus particulièrement avec les introductions et les conclusions. Après une voix off aussi peu convaincante que confuse, le film s’ouvre notamment sur un élément qui aurait dû intervenir beaucoup plus tard. Difficile en effet de ressentir une once d’empathie liée au souvenir d’un personnage principal que l’on ne connaît pas encore.
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Des effets spéciaux à la limite du respect
Non content de proposer des effets spéciaux prodigieusement répugnants, certaines scènes donnent carrément l’impression d’avoir été placées aléatoirement au montage. Mais les techniques spéciales ne s’arrêtent pas là, puisque certains cuts sont plus violents que les scènes de combat elles-mêmes. Avec les armures, on bascule pleinement dans le ridicule. C’est à se demander où est passé le budget de 60 millions de dollars, alors que l’on peut croiser des cosplayers amateurs qui proposent des costumes plus aboutis, uniquement avec trois morceaux de tissus et le restant d’une collecte de bouchons usagés.
Mais où sont passés les chevaliers ?
Sans trop en dévoiler, la fumisterie arrive à son paroxysme lorsque l’on comprend que pour un film qui se targue de mettre ses chevaliers du zodiaque au pluriel, on ne rencontre pas grand monde dans cet épisode. Sans doute, la volonté était-elle de poursuivre l’aventure au-delà d’un seul et unique long-métrage. Pas sûr cependant que les spectateurs enflamment le box-office et permettent cette infamie.
Un casting qui ne suffit pas à éveiller nos sens
Comme on pouvait l’imaginer, placer le joli minois de Mackenyu au premier plan ne suffit pas. Dans ce ratage cosmique, l’histoire est cousue de fil blanc et les personnages souffrent d’un vrai manque de profondeur. C’est à se demander ce que des acteurs accomplis comme Famke Janssen et surtout Sean Bean sont venus faire dans cette galère interstellaire.

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