65 – la terre d’avant : Après un terrible crash sur une planète inconnue, le pilote Mills découvre rapidement qu’il a en réalité échoué sur Terre… il y a 65 millions d’années. Pour réussir leur unique chance de sauvetage, Mills et Koa l’unique autre survivante du crash, doivent se frayer un chemin à travers des terres inconnues peuplées de dangereuses créatures préhistoriques dans un combat épique pour leur survie.

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65 – la terre d’avant
65, la terre d’avant est un long métrage de science fiction écrit et réalisé par Scott Beck et Bryan Woods, auteurs de Sans un bruit.
Produit par Sam Raimi, ce film de science fiction américain est en salle depuis le 15 mars 2023.
Un projet surprenant
Annoncé tardivement, 65 – la terre d’avant a pris tout le monde par surprise.
Après un passage remarqué par le cinéma d’auteur dramatique, Adam Driver effectue un retour surprise à la science fiction, un genre qui la vu éclore aux yeux du grand public.
Ajoutez à cela des dinosaures tout droit sortis de l’ère préhistorique et vous obtenez un projet surprenant et prometteur.

La famille au cœur d’un survival de SF préhistorique
65 – la terre d’avant joue la carte de la famille en incorporant à son récit une relation père/fille de substitution entre un homme meurtri (Adam Driver juste mais fréquemment en sous régime) et une jeune orpheline autochtone (Ariana Greenblatt).
Cette relation naissante entre les protagonistes donne lieu à des séquences d’une part poignante dès lors qu’elles font écho à des souvenirs douloureux d’une vie passée et d’autre part amusante et parfois grotesque.
On s’attache sans difficulté aux protagonistes et leur relation gagne en épaisseur sans pour autant transcender à mesure qu’ils avancent dans leur quête.
C’est dans ce rapport père/fille que le film se révèle le plus pertinent et efficace au détriment de tout l’attirail du survival de SF dévitalisé déployé sous nos yeux.
Un divertissement honnête mais oubliable
Sans jamais renouveler le genre du survival de science fiction à la sauce préhistorique ni même apparaitre comme une œuvre majeur dans la filmographie d’Adam Driver, ce film se pose comme un honnête divertissement pop-corn sans prise de tête.
Un film qui, contrairement aux dinosaures ne laissera aucune trace dans le marbre de l’histoire du septième art.

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