
Cette année, du 25 au 29 janvier 2023 a eu lieu l’édition anniversaire du plus grand festival du film fantastique au monde : Gérardmer ! Cette 30ème édition toute particulière nous a proposé une sélection diverse qui revisite le genre, des nuits blanches terrifiantes, des avants-premières exclusives, des hommages et masterclass, et une très grande d’ose d’ambiance et de peur en tous genres… Le tout accompagné cette année par des jurys, invités et guests exceptionnels qui rendirent cette édition collector !
Pour vous faire vivre ce merveilleux festival de l’intérieur, nous avons envoyé notre reporter Shimon sur place pour couvrir l’évènement de A à Z ! Alors, êtes-vous prêts à rentrer dans un univers fantastique, unique et pleins de surprises ? C’est parti…
JOUR 1 : Ouverture du Festival !
Aujourd’hui c’est le 1er jour de cette 30ème édition du Festival du Film Fantastique de Gérardmer. Et qui dit premier jour dit inévitablement cérémonie d’ouverture…
A 18h s’ouvrent portes de l’espace LAC (centre névralgique du festival) : la presse, les photographes, les invités, les jurys, les organisateurs et surtout les spectateurs cinéphiles commencent à s’installer dans la salle.
19h, la cérémonie d’ouverture du 30ème Festival du Film Fantastique de Gérardmer débute enfin ! C’est bien évidemment notre légende à tous et présentateur préféré qui animera cette cérémonie et bien-sûr la suite du festival : David Rault.
La soirée commence avec la succession de plusieurs vidéos, dont une étant une vidéo spécial 30ème anniversaire avec un message personnel venant d’immenses noms ayant déjà foulés le sol de Gérardmer : de Guillermo Del Toro à Edgar Wright en passant par Alice Winocour et David Cronenberg, chaque partisant du cinéma de genre souhaite un bon anniversaire au festival, sous les yeux ébahis et innondés de respect des spectateurs…
S’enchaînent ensuite plusieurs discours solennels (un poil trop d’ailleurs) des organisateurs historiques du festival comme Lionel Chouchan (créateur et délégué général du festival) ou encore Bruno Barde (directeur du festival). Tous ces discours se rejoignent en un point : remercier les Acteurs fondamentaux et essentiels du festival qui permettent à la manifestation devenu incontournable et mythique dans le monde du cinéma de prospérer depuis maintenant 30 ans et encore pendant longtemps on l’espère.
Une fois les quelques spectateurs réveillés après cette avalanche (neige-Gérardmer, oui oui on fait de l’humour aussi) de discours, David nous demande d’accueillir sur scène le jury long-métrage 5 étoiles de cette année composé de Pierre Deladonchamps, Gringe, Anne Le Ny, Alex Lutz, Sébastien Marnier, Finnegan Oldfield, Pierre Rochefort, Catherine Ringer et doublement-présidé par le duo Michel Hazanavicius et Bérénice Bejo !
Après 2-3 boutades et balbutiements propres au couple phare derrière The Artist ou OSS 117, nos deux présidents déclarent officiellement ouverte la 30ème édition du Festival du Film Fantastique de Gérardmer !
Enfin, pour clôre cette cérémonie d’ouverture en beauté, petite photo de famille des Avengers du cinéma français…

A l’issue de la cérémonie a été projeté le film d’ouverture et 1er film de la compétition : Blood de Brad Anderson. Déjà vu lors du Festival du Film Americain de Deauville en septembre dernier, Blood ne m’a pas vraiment emballé dû à son manque de dévéloppement de son univers et de sa mythologie. La métaphore sur l’addiction ainsi que les limites de l’amour d’une mère pour son fils ressortent de l’oeuvre, mais la profusion abondante de sang n’a pas suffi à me sentir concerné. Film oubliable et pour ma part quelque peu anecdotique : tendance qui se dessine pour la suite de la compétition ?…
JOUR 2 : Début de la compétition !
Second jour du festival, la compétition s’ouvre réellement maintenant !
On commence à 11h avec le film Piaffe de la réalisatrice israélienne Ann Oren. Objet quasiment exclusivement esthétique et arty, ce film joue de ses idées visuelles et plastiques et invite le spectateur à une expérience immersive assez perturbante. Beaucoup de scènes contemplatives, contemplatives du corps et ses effets, du son, de la musique et de la sexualité. Néanmois, nous avons un peu trop l’impression d’être face à une démonstration technique et cinématographique de la cinéaste plutôt que d’être témoin d’une vraie belle histoire. Finalement, certaines images ou sons nous resteront en tête mais son récit passera nettement au second plan… La question de la “nouvelle sexualité” avec cette queue de cheval assigné comme nouvel organe de plaisir est assez intéressant mais encore dans une certaine forme de démonstration, causé assez principalment par un manque assez crucial de dialogues. La seconde partie se transforme en une sorte de grand clip YSL où l’intérêt naissant du début du film se perdra progressivement avec les mots.
14h30 c’est au tour du film hors-compétition Domingo et la brûme, qui fut notamment découvert à Cannes en mai dernier dans la catégorie Un certain regard. Domingo et la brûme est ce que l’on peut appeler un film de genre à caractère auteur. Tout passe par l’ambiance, le côté très intriguant des mouvements de caméras se baladant entre les maisons et les différents décors. Il y a une claire volonté de se détacher des codes et accoutumances narratives du genre de façon à ramener sa propre sensibilité et proposer une expérience plus personnelle, plus singulière et plus poétique. La manière très abstraite et philosophique dont est traité l’étrange entité surnaturelle qu’est le brouillard est parfaitement réussi. L’acteur principal est super convaincant rappelant par moment le personnage joué par Clint Eastwood dans Gran Torino. Une scène de fin magnifiant son propos sur la mort, le temps et le deuil, et nous avons le premier film globalement convaincant de cette sélection, dommage qu’il ne soit pas en compétition…

17h et nouveau film en compétition présenté : Watcher de la réalisatrice Chloe Okuno. L’ayant déjà vu également à Deauville, je peux redécouvrir à la place l’un des films les plus importants de l’histoire du cinéma d’horreur, j’ai nommé La nuit des morts-vivants du gigantesque George A.Romero. Film pillier, pionnier et visionnaire, ce premier volet de la trilogie des morts-vivants datant de 1968 instaure absolument tous les principes de bases que l’on retrouvera par la suite dans TOUS les films de zombies ! Huis-clos claustrophobique, récit richement évolutif, fin sans aucune concession et surtout la menace comme miroir flagrant d’une société repris ensuite avec brio dans le second volet Zombie en 1978, on est face à un classique et un professeur pour ses successeurs !
20h – On retourne à l’espace LAC pour la présentation du nouveau film du réalisateur français Guillaume Nicloux, La Tour, 4ème film en compétition. Oui je l’ai déjà visionné une fois encore à Deauville, mais j’ai l’envie (oui mauvaise on peut clairement le dire Michel) de donner une seconde chance à ce film que j’avais quasi détesté la première fois. Résultat ? Laissez-moi sortir ma calculatrice… très clairement pas ouf. 10 premières minutes très ambitieuses et prometteuses, mais le récit se noie ensuite dans une banalité et une pauvreté scénaristique et de mise en scène extrême ! Potentiel et concept vraiment jetés par la fenêtre, les rires dans la salle pendant la séance sont le triste symbole d’un film qui fait flop…
22h et nous atterrissons en Espagne pour le film d’épouvante Huesera de la cinéaste Michelle Garza Cervera. Huesera n’arrive à survivre qu’avec ses trop rares séquences d’épouvantes paranoïaques, qui sont pour le coup diablement efficaces ! Cela se traduit notamment par l’utilisation du sond-design, du hors-champ et du jump-scare super efficace. Durant ses passages où nous partageons la paranoïa avec l’héroine, le parfait timing de la mise en scène et la façon de créer une atmosphère et un climat anxiogène et angoissant font monter la pression très justement pour nous terrifier à son sommet. Seul problème ? Nous avons le droit qu’à 3-4 séquences de la sorte qui se batte en duel au milieu d’un récit de moins en moins captivant allant se perdre dans des flashbacks super anecdotiques. Le sombrage dans la folie fonctionne plutôt bien mais le film aurait gagné à se concentrer d’avantage sur ses scènes d’epouvantes pour gagner en efficacité. Dommage, la matière était clairement présente.
Fin de journée !
JOUR 3 : Les premiers coups de coeur !
Troisième jour du festival et après la journée d’hier assez peu enthousiasmante, on espère que celle d’aujourd’hui relève un brin le niveau…
11h – 5ème film en compétition ce matin avec Memory of water de Saara Saarela. Rien n’est vraiment bien et rien n’est vraiment mauvais dans ce film (voilà c’est tout pour moi). Non plus sérieusement même si l’univers post-apocalyptique dystopique sous fond de Blade Runner aurait pu donner envie, on est face à un métrage ennuyant avec un énorme bout de gras au milieu. 2 éléments sauvent un tantinet l’affaire : la séquence de préparation de thé et la dernière partie, très bien rythmée et prenante. Je n’ai pas grand chose à dire sur Memory of water et il disparaitra assez vite de mon esprit.
15h – En plein feu, le nouveau film du réalisateur français Quentin Reynaud, qui nous avait déjà proposé une masterclass avec 5ème set, est l’une de mes plus grosses attentes du festival. Finalité, je n’ai pas été déçu ! Déjà, le fait qu’une vidéo de David Cronenberg soit diffusé avant le début du film était de très bon augure ! Avec En plein feu, Reynaud nous plonge dans un film catastrophe, survival, avec une approche intimiste et immersive. Quand il neige des cendres et que le rapport de force entre humain et nature s’inverse, une inévitable course contre la montre s’enclenche. Le huis-clos est traité sous différentes strates et ça fonctionne juste trop bien ! Le tout sublimé par un Alex Lutz qui sacrifie presque son corps pour son personnage et par un environnement sonore et musicale au coeur du récit. La fin m’a mis les larmes, suffisantes pour éteindre un incendie…

17h30 – La pietà est le 6ème film en compétition présenté. Je ne sais absolument rien du film et de son histoire avant la projection, et c’est une très bonne chose ! Le voilà le premier moment fort de cette compétition ! Proposition jusqu’au boutiste et totalement radicale, La pietà traite de la relation toxique et oedipienne entre une mère et son fils. Franchement à la fin du film je ne comprenais pas ce que je venais de voir, tant le film bouscule tout sur son passage et propose des choses plutôt folles chaque seconde. Il y a du Lanthimos et du Ostlund dedans, le tout porté par une mise en scène théatrale et scénographique, jouant sur plusieurs narrations qui s’entremêlent et se répondent. Le genre de film qui choque, qui dérange, qui offusque, mais surtout qui innove et crée quelque chose de fort, puissant et délirant. Les deux acteurs sont tout simplement phénoménaux et nous plongent dans une relation super malsaine où l’absurde et le malaise sont rois. Il faut plus de films comme La pietà, même s’il attirera plus de détracteurs que la moyenne…
20h et 6ème film de la compétition : The nocebo effect. Nouveau film de Lorcan Finnegan, réalisateur de Vivarium avec Jesse Eiseinberg. Ici aussi on a le droit à quelques mots d’un immense cinéaste avant la projection : Guillermo Del Toro ! Mais malheureusement cela n’a pas porté chance au film comme pour En plein feu… The nocebo effect est partagé entre une mise en scène impeccable, rien à dire et un scénario qui ne tient pas deux secondes debout. Tout ce qui se passe dans le film est soit incohérent soit complètement tiré par les cheveux. Et moi quand je n’arrive pas à croire à ce que l’on me montre et à rentrer dans l’univers du film, on me perd. Le film m’énerve même plus qu’autre chose tant il se croit absolument tout permis, sauf qu’en fait ça ne fonctionne pas comme ça le cinéma. Petite déception car j’avais adoré Vivarium, et que les idées visuelles et hallucinatoires du film sont superbes. Grosse mention quand même à la scène avec la tique géante qui m’a pas mal terrifié !

Fin de journée !
JOUR 4 : Une journée de discussions et de débats !
C’est le 4ème jour du festival, et après avoir enchainé pas mal de films les deux premiers jours, j’ai décidé de faire une petite pause pour me consacrer à des échanges passionnants avec divers Acteurs de tous horizons du monde du cinéma. Et cela commence dès ce matin !
10h30 – Je modère une interview de Lorcan Finnegan, réalisateur de The nocebo effect que j’ai découvert la veille, pour mon média personnel Movie and Love. On discute de ses intentions, de son rapport au genre et de ses prochains projets pendant une dizaine de minutes.

12h30 – David Rault est en direct sur Francebleu pour parler de son expérience de présentateur après 23 années au festival de Gérardmer !

14h – C’est maintenant l’heure de l’enregistrement exclusif de l’émission radio de cinéma Mauvais Genres, en direct de Gérardmer sur Franceculture ! Elle sera conduite comme à son habitude par François Angelier, Philippe Rouyer (président du jury de la critique cette année), Sixtine Audebert et Santiago Bordils (concepteur de l’affiche festival de cette édition). C’est évidemment une émission spéciale car deux cinéastes sont invités autour de la table : Jaume Balaguero (à qui on rend hommage cette année), réalisateur espagnol et papa du grand Rec et Lucile Hadzihalilovic, réalisatrice française du récent film Earwig. Pendant près d’une heure, les intervenants échangent sur la place du genre dans le cinéma actuel, son renouveau et ses différentes formes, ainsi que le rôle et l’importance des festivals de films fantastiques dans le monde.

17h – Place à présent à la masterclass du cinéaste sud-coréen Kim Jee-Woon, réalisateur entre autres des films Deux soeurs et J’ai rencontré le diable. Considéré comme l’un des 3 pionniers de la nouvelle vague coréenne avec Bong Joon-Ho et Park Chan-Wook, Kim Jee-Woon est présent cet après-midi pour partager avec le public de Gérardmer son savoir-faire et ses connaissances : en passant par la construction de sa cinéphilie (française et américaine en partie), son rapport au théatre et aux comédiens issus du théatre, sa manière de diriger ses acteurs, sa vision personelle de cette fameuse nouvelle vague coréenne, sa relation avec le plus grand acteur coréen actuel Song Kang-Ho (récemment prix d’interprétation à Cannes), son attrait pour l’ensemble des genres ou encore sa proposition de projet à Liam Neeson qui n’a pas abouti, Kim Jee-Woon s’est livré à coeur ouvert pendant près d’1h30, pour le plus grand plaisir des cinéphiles présents pour l’écouter.

19h30 – Soirée 30ème anniversaire et hommage à Jaume Balaguero. David Rault qui arrive dans un gateau géant, Bérénice Bejo qui remet le prix d’honneur à Jaume Balaguero et l’ensemble des invités et guests présents sur la scène pour célébrer ce 30ème anniversaire : oui on peut dire que c’est une soirée réussie !

20h30 – A la suite de cette soirée anniversaire, c’est maitenant le moment de la projection du nouveau film de Jaume Balaguero : Venus. Première fois que ça m’arrive : le film commence et je me rends compte que je l’ai déjà vu, au PIFFF en décembre mais que je ne m’en souvenais pas du tout ! Ca en dit long sur mon appréciation et ma remémoration de ce dernier… Trop brouillon et jamais vraiment terrifiant, on ne peut pas faire plusieurs films dans un seul même, sorry. Ah oui et n’est pas Rosemary’s Baby qui veut…
Fin de journée !
JOUR 5 : Derniers films et clôture !
C’est déjà le 5ème et dernier jour de ce festival du film fantastique de Gérardmer, et oui c’est passé beaucoup trop vite…
11h et nous entamons cette dernière ligne droite avec le dernier film de la compétition : La montagne, de Thomas Salvador. Le film a déjà été présenté à la Quinzaine des réalisateurs à Cannes ou encore au PIFFF. La montagne est un film hybride qui flirte avec le documentaire et l’expérimental avec en son coeur une crise existentielle sous forme de rite initiatique. Personnellement, je me suis laissé porté par l’ambiance et les décors, et même si c’est un type de cinéma assez peu narratif, cela ne m’a pas dérangé. Film plutôt porté sur la philosophie et le symbolisme, c’est vrai qu’on est pas sur des codes classiques du cinéma fantastique mais la poésie l’emporte.
13h30 – Tiens, et si j’allais discuter avec le réalisateur du film que je viens de voir ? Allez soyons fous ! Je pars donc sur une interview d’une vingtaine de minutes avec Thomas Salvador, le réalisateur de La montagne. Cet échange retrace les idées et volontés du cinéaste, du début à la fin de l’élaboration du film, et sera disponible exclusivement sur Dois-je le voir dans les prochains jours !

14h – Projection de Nos cérémonies de Simon Rieth. Nos cérémonies regroupe tout ce que j’aime dans le cinéma : un film viscéral, immersif et qui sait parfaitement ce qu’il veut raconter et montrer ! Le travail sur le son est hors-pair et sacrément intelligent ! Simon Rieth a une carrière brillante devant lui et le film est déjà l’un de mes gros coups de coeur de 2023 !
16h – Bis repetita, juste après la projection du film je réalise une interview de Simon Rieth pour parler de ce projet de longue date. L’interview sera disponible sur le média Movie and Love.

17h – Je suis à H-2 de la cérémonie de clôture, je décide donc de me rendre dans la boutique officielle du festival pour prendre quelques affiches cultes de films : Joker, Orange Mécanique, Le bon, la brute et le truand ou encore Il était une fois en Amérique…
18h – H-1 avant la clôture : je passe me prendre un sandwich et je me dirige vers l’espace LAC.

19h – C’est l’heure de la clôture du festival et de la cérémonie du palmarés ! 9 films en compétition, des bons, des moins bons, certains chouchous, voyons ce que les jurys ont décidés…
Récapitulatif des prix décernés :
- Grand Prix : La Pietà de Eduardo Casanova
- Prix du Jury : La Montagne de Thomas Salvador et Piaffe d’Ann Oren
- Prix du 30e Festival de Gérardmer : Watcher de Chloé Okuno
- Prix de la Critique : La Montagne de Thomas Salvador
- Prix du Public : La Pietà de Eduardo Casanova
- Prix du jury jeunes de la Région Grand Est : La Pietà de Eduardo Casanova
- Grand Prix du court métrage : Il y a beaucoup de lumière ici de Gonzague Legout
C’est l’adoubement de La Pietà qui a séduit par son caractère subversif et novateur. La Montagne ressort également vainqueur de cette cérémonie avec 2 prestigieux prix !
20h – Maintenant que la cérémonie de clôture est finie et que les prix ont été attribués, il ne reste plus que le film de clôture avant de dire au revoir à Gérardmer : Knock at the cabin de M Night Shyamalan. Après les dernières déceptions que furent Glass et Old, je n’avais vraiment pas d’attente sur le nouveau Shyamalan… Pourtant, j’ai adoré ! Film purement conceptuel sous fond de huis-clos presque “Saw-ien”. Une rencontre entre Funny Games et Mise à mort du cerf sacré qui m’a tenu en haleine de bout en bout ! Il manque toutefois un twist au film, pas nécessairement à la fin mais à un moment du récit. Je reste clairement satisfait et agréablement surpris, dommage que la “signature” de M.Night manque à l’appel…
Fin de journée et fin de festival !
CONCLUSION :
Ce festival fut riche en évènements, rencontres et surtout en films ! Je n’ai pas vu le temps passé et tout s’est enchainé avec une vitesse folle. Après Cannes, Deauville ou encore le Festival Lumière, je pense que l’ambiance du Festival de Gérardmer est celle que je préfère… Un lieu unique, perdu dans les montagnes, où le temps s’arrête pendant 5 jours pour laisser place à la magie et la terreur du fantastique ! J’encourage vraiment chaque cinéphile ou fan de cinéma de genre à venir tenter l’expérience au moins une fois dans leur vie, car cette ville et ce festival sont spéciaux, et resteront durablement et émotionnellement gravés dans ma mémoire et mon coeur. Merci infiniment à vous tous d’avoir suivi mes petites aventures et comme on dit…
À l’année prochaine !!!
