Jung-E : La Terre a été dévastée par les effets du changement climatique, contraignant l’humanité à trouver refuge dans des arches sanctuaires situées dans l’espace. La guerre civile qui y fait rage se poursuit pendant des dizaines d’années, au cours desquelles Yun Jung-yi se forge une légende de mercenaire et de stratège militaire comptabilisant d’innombrables victoires. Mais une mission ratée la laisse dans un état végétatif. Kronoid, une société de développement d’IA à usage militaire, entreprend alors de créer le soldat ultime en clonant son cerveau. Trente-cinq ans plus tard, Yun Seo-hyun, la fille de Jung-yi, participe à cet effort en tant que directrice de recherche du projet JUNG_E. Après de nombreuses tentatives de clonage et de simulation infructueuses, Kronoid abandonne l’expérience et se lance dans un autre projet. Lorsqu’elle apprend la nouvelle, Seo-hyun décide de sauver JUNG_E.

Jung-E
C’est une réalisation de Sang-Ho Yeon qui avait signé le succès Dernier train pour Busan mais aussi sa suite ratée Peninsula. Ce film de science-fiction sud-coréen est sortie le 20 janvier 2023 sur Netflix
Un conflit mal défini
Les aspects de guerre de Jung-E sont mal développés, laissant le fond du conflit trop flou pour être cerné. Exemple tout simple, les ennemis sont des robots, mais il n’est jamais expliqué pourquoi ce ne sont pas des humains. Les effets spéciaux sont immondes. Ils empêchent l’immersion dans les parties actions.

Manque de profondeur et d’émotion
Le film aurait pu explorer de manière plus approfondie l’idée de sauvegarder l’esprit après la mort, qui est pourtant un sujet riche en potentiel. Malheureusement, Jung-E ne va pas au bout des choses. L’exploitation de la mère reste sommaire alors qu’elle était la clé de l’aspect émotionnel. La relation avec sa fille n’est pas du tout assez travaillée. De plus, le sujet de l’intelligence artificielle est mal traité. L’I.A doit être purement informatique alors que là, ce sont juste des copies d’esprit humain ayant existé. Un mélange des genres gênant.
Le manque de dynamisme du casting n’aide pas. Il faut souligner la performance ratée de Soo-Yeon Kang. L’actrice sud-coréenne nous a malheureusement quittées cette année. La construction fade de son personne ne l’aide pas. Seul son supérieur hiérarchique met de l’énergie. Cependant, ce décalage entre son entrain exagéré, et la mollesse du reste, sonne faux.
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