Avatar : la voie de l’eau : Se déroulant plus d’une décennie après les événements relatés dans le premier film, AVATAR : LA VOIE DE L’EAU raconte l’histoire des membres de la famille Sully (Jake, Neytiri et leurs enfants), les épreuves auxquelles ils sont confrontés, les chemins qu’ils doivent emprunter pour se protéger les uns les autres, les batailles qu’ils doivent mener pour rester en vie et les tragédies qu’ils endurent.

Avatar : la voie de l’eau
C’est une réalisation de James Cameron qui revient treize ans après le premier opus. Cette suite devait à l’origine sortir fin 2016. Trois autres films sont déjà prévus pour compléter la saga. Pour écrire le scénario, Amanda Silver et Rick Jaffa sont venu prêter main forte. Ce film de science fiction américain est sorti le 14 décembre 2022 en salle.
Le retour du peuple de Pandora
Difficile de passer à côté d’Avatar : la voie de l’eau. Le premier avait été un phénomène planétaire, et cette suite semble tracer la même voie. Pour ne pas tomber dans la redondance, l’exploration de Pandora continu. Cette fois, nos protagonistes iront chez les Metkayina. L’occasion d’enrichir notre connaissance sur les Na’vi. Ce peuple de l’eau permet d’aborder Pandora d’une manière totalement différente du peuple des forêts. On s’extasie devant cette faune aquatique. Des rites et des mythes sont ajoutés afin qu’on s’immerge totalement. La splendeur visuelle aide beaucoup. C’est un régal de voir tous ces passages sous l’eau.
Ce point est sûrement l’unique défaut d’Avatar : la voie de l’eau. En effet, par moments, nous avons l’impression que le film se contente de nous donner des décors à admirer. Certes, c’est agréable, mais on atteint la limite. Cela crée un léger flottement au milieu. Heureusement, ce n’est que rapide et ne gâche pas l’expérience. Rapidement, les enjeux vont reprendre le dessus et nous offrir un affrontement épique. Voir les Na’vi combattre les humains provoque toujours autant de frissons. La charge émotionnelle sera exponentielle jusqu’à la fin.

Un film engagé
Suite oblige, il y a une évolution parmi les personnages. La romance entre Jake et Neytiri a pris une autre tournure avec désormais une famille Sully. Leurs enfants mettent beaucoup de vie à ce film. On s’attache à eux rapidement. Chacun à sa personnalité bien à lui. L’amour de cette famille est beau à voir. Cela donne beaucoup de sens à l’aspect unitaire des Na’vi. Le retour des humains donne de nouveau le droit à de terribles affrontements. Pour mener les troupes, le retour du colonel Miles Quaritch frappe un grand coup. Sa haine contre Jake le rend redoutable. Remettre des avatars dans la danse participe à donner plus de caractère.
Les thématiques de fond sont toujours présentes. On sent bien que James Cameron a voulu les intensifier. La volonté de faire de l’argent est poussée à son paroxysme en tuant désormais des animaux. Les humains sont aveuglés par leur avarice. Alors que dans le premier opus, le peuple du ciel voulait s’approprier les richesses de Pandora, là, ils veulent carrément prendre le contrôle de la planète en éliminant les “sauvages”. Une mentalité qui fait penser à celle des colons britanniques en Australie et aux États-Unis où les Autochtones étaient associés à des animaux et massacré pour prendre leur terre. L’écologie résonne quand on sait que la Terre qui se meurt motive les humains à cette conquête. Pourtant, ce groupe d’être humain reproduit les même erreurs. Encore une fois, c’est un avertissement sur ce qui nous attend si nous continuons dans cette voie.

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