Avatar : Malgré sa paralysie, Jake Sully, un ancien marine immobilisé dans un fauteuil roulant, est resté un combattant au plus profond de son être. Il est recruté pour se rendre à des années-lumière de la Terre, sur Pandora, où de puissants groupes industriels exploitent un minerai rarissime destiné à résoudre la crise énergétique sur Terre. Parce que l’atmosphère de Pandora est toxique pour les humains, ceux-ci ont créé le Programme Avatar, qui permet à des ” pilotes ” humains de lier leur esprit à un avatar, un corps biologique commandé à distance, capable de survivre dans cette atmosphère létale. Ces avatars sont des hybrides créés génétiquement en croisant l’ADN humain avec celui des Na’vi, les autochtones de Pandora. Sous sa forme d’avatar, Jake peut de nouveau marcher. On lui confie une mission d’infiltration auprès des Na’vi, devenus un obstacle trop conséquent à l’exploitation du précieux minerai. Mais tout va changer lorsque Neytiri, une très belle Na’vi, sauve la vie de Jake…

Avatar
C’est une réalisation de James Cameron qui revenait douze ans après Titanic qui lui avait valu entre autres, l’Oscar du Meilleur film et celui de la Meilleure réalisation. Avatar a remporté trois Oscars avec la Meilleure photographie, les Meilleurs décors et les Meilleurs effets visuels. Avatar était le premier film à atteindre les 2 milliards de dollars au box-office. Ce film de science fiction américain est sorti le 16 décembre 2009 en salle. Il est disponible sur Disney+.
Un pas dans l’histoire
La première chose qui saute aux yeux est la beauté de cette œuvre. James Cameron avait révolutionné le visuel. Pour la première fois, un film était tourné entièrement en caméra 3D. Durant les deux heures quarante, c’est une démonstration de force. Au-delà de ce ravissement, le travail sur le fond est impressionnant. Une véritable civilisation a été créée avec les Na’vis. Le détail a été poussé jusqu’à la création d’une langue comptant plus de mille mots.
Impossible de s’ennuyer malgré la longueur. On nous met bien dans l’ambiance en introduisant parfaitement les enjeux. Ensuite, cela va s’enchaîner. Il y a beaucoup d’actions. Que ce soit Jake qui s’habitue à son Avatar, aux coutumes des Na’vi ou les phases de combats, il n’y a pas de temps mort. Pour autant, le film prend aussi le temps de développer les relations entre les différents personnages. L’émotion est donc au rendez-vous. On va se prendre totalement dans ce combat de David contre Goliath.

De la forme et du fond
Avatar ose aborder des thèmes habituellement absents des blockbusters à l’époque. L’écologie prend une part importante. James Cameron dénonce les dégâts de cette entreprise prête à tout pour extraire des minerais précieux. Leur obsession les pousse jusqu’à vouloir détruire toute la faune sans aucune pitié. Leur acharnement face au Na’vi montre l’attitude colonisatrice nocive de l’homme. Ils veulent tout sans être prêt à faire de concession avec les autochtones. Cela fait naturellement penser au sort qu’on subit les Amérindiens.
Le casting réuni pour Avatar est à la hauteur des ambitions. Sam Worthington brille pour ce qui est pour l’instant le rôle le plus important de sa carrière. On prend un plaisir à voir l’évolution de sa relation avec Ney ‘tiri. On peut y voir une référence à Pocahontas mais en inversé. En rôle secondaire, on retrouve des grands noms comme Sigourney Weaver et Michelle Rodriguez. Elles donnent un ton féministe à Avatar en montrant que tout ne dépendant pas des hommes. Dans des personnages plus sombres, Giovanni Ribisi et Stephen Lang sont impeccables.

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