Il nous reste la colère : En 2011, les ouvriers de Ford à Blanquefort sauvent leur usine et ses mille emplois. La joie de la victoire laisse rapidement place à de nouvelles craintes de fermeture. Celles-ci finissent par devenir une réalité, jusqu’à l’arrêt définitif des chaînes de montage en 2020. Il nous reste la colère retrace leur dernière année de combat, dressant le portrait d’un groupe emmené par Philippe Poutou.

Il nous reste la colère
C’est une réalisation commune de Jamila Jendari et Nicolas Beirnaert. Ils sont sensibles aux thèmes sociaux et politiques en étant notamment actifs avec l’Université Populaire de Bordeaux en organisant et filmant des conférences. Ce documentaire français sort le 7 décembre 2022 en salle.
Colère & indignation
Le rapport de forces entre salarié et patron est souvent déséquilibré. Au milieu de ça, nous allons suivre les salariés de l’usine Blanquefort qui se sont battus pour ne pas laisser Ford détruire leur emploi.
Ce documentaire est le symbole de la colère que ressentent les salariés face à un système les écrasant. On voit toute leur hargne pour défendre leur droit et leur emploi. Face au mur, ils donnent tout. Un combattant déchirant, car on en connaît la finalité. Leur force est un signal d’espoir pour tous les salariés.

Philippe Poutou au centre
Le rôle des syndicats est mis en lumière. Loin du cliché colporté par les médias, nous voyons leur fonctionnement de l’intérieur. Ils organisent la lutte et pensent avant tout aux salariés. Il y a beaucoup de moment intéressant comme les prises de paroles en public, la réflexion sur les actions à mener, les réactions faces aux négociations ou encore le rapport avec les politiques.
Ceux-ci sont d’ailleurs visé directement pour leur inaction face à Ford. Beaucoup de belles paroles mais sans aucun acte derrière. C’est criant sur la situation actuelle. Il en est de même pour Ford qui sabote la reprise de l’usine. Les vices du néolibéralisme poussé à l’extrême. La figure de Philippe Poutou est mise en avant comme le symbole de cette lutte. Il ne faut pas oublié que l’ancien candidat à la Présidentielle est avant tout un salarié et syndicaliste.
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