Titre : CLIMAX
Année de Sortie : 2018
Genre : Drame / Thriller
Nationalité : Français
En quelques mots : Une expérience unique
On m’avait dit que c’était l’un des films français 2018 à voir, et comme je l’avais loupé, je me suis fait CLIMAX. C’est une réalisation de Gaspar Noé qui est un habitué des productions atypiques. Il s’est aussi chargé du scénario. Son travail fut salué par la critique et récompensé du Prix Art et Essai-CICAE à la Quinzaine des Réalisateurs du Festival de Cannes 2018. Dans CLIMAX, on va retrouver une bande de danseurs qui fait l’ultime répétition pour un nouveau spectacle. La soirée va alors prendre une tournure spéciale. Ce film a un style bien particulier avec lequel je n’ai pas du tout accroché. Je pense que c’est le genre où soit on adore, soit on déteste. En tout cas, il ne peut pas laisser indifférent. L’esthétisme est beaucoup travaillé. On aura un jeu de couleurs et d’ambiance. Les années 90 sont bien retranscrites que ce soit par la musique ou les vêtements. Ensuite, tout se passera par la danse. Celle-ci va être omniprésente pour rythmer ce thriller dramatique. On aura droit à beaucoup de belles chorégraphies, et j’ai vraiment apprécié ce point-là. Le langage corporel va beaucoup remplacer les dialogues. On arrive même à un moment dans une espèce de transe des personnages qui devient limite oppressante. Alors, on va voir toute la sauvagerie de l’homme qui ressort. Le chaos s’installe dans un tourbillon qui nous emporte. Je trouve que ce qui pouvait être la qualité du film, en devient au bout d’un moment son défaut. On tombe dans la surenchère. Il n’y aura que ça. L’histoire va beaucoup en pâtir. On nous lance une intrigue après c’est le freestyle. La personnalité des personnages n’est pas du tout développée et le fait qu’ils soient nombreux, n’aide pas à créer un lien avec le spectateur. La séquence du début est censée les présenter, mais elle se révèle assez inutile. Donc c’est beau, c’est rythmé, mais il n’y a aucune trame en devenant une improvisation de 1h30. CLIMAX aura surement son public par son côté hors norme, mais je n’en fais clairement pas partie.