Dois-Je Le Voir ?

Twisters : Ancienne chasseuse de tornades, Kate est encore traumatisée par sa confrontation avec une tornade lorsqu’elle était étudiante. Désormais, elle préfère étudier le comportement des tempêtes en toute sécurité depuis New York. Mais lorsque son ami Javi lui demande de tester un nouveau détecteur de tornades, elle accepte de retourner au cœur de l’action. Elle rencontre alors le charmant et téméraire Tyler Owens, célèbre pour ses vidéos de chasse aux tornades postées sur les réseaux sociaux. Alors que la saison des tempêtes atteint son paroxysme, des tornades d’une ampleur sans précédent mettent leurs vies en péril.

AVIS GLOBAL

En 1996, Jan De Bont sort au cinéma Twister, un film catastrophe autour des phénomènes de tornades et ses dérivées, un film qui se veut très humain plus qu’impressionnant. Aujourd’hui, 28 ans plus tard et dans une ère tournée vers les remakes de franchise, et autres requels pour reprendre Scream 6, la Warner ressort une pseudo-suite avec Twisters. Pari réussi ?

On prend les mêmes et on recommence

Bien qu’aucun acteur du casting original ne soit présent ici et malgré la faible connexion qui pourrait les lier entre eux, la comparaison scénaristique peut tout de même se faire. La trame est identique, avec une introduction percutante permettant de mesurer les enjeux et la dangerosité du personnage principal : la tornade. S’ensuit un tas de péripéties plus ou moins convenues et pourtant appréciables.

Et pourtant, ces similitudes s’oublient vite pour laisser placer à la fascination et l’humanité de personnages attachants, que l’on a envie de suivre dans leurs aventures, aussi bien celles pleine d’action que celles amoureuses ou amicales.

La tornade au cœur de récit

La mise en scène du film ne prend pas grand risque, au risque d’être plutôt impersonnelle, mais parvient à se démarquer dans ses scènes de catastrophes. Les tornades et autres trombes sont tantôt filmées de manière à rendre compte de l’impact monstrueux qu’elles peuvent avoir, tantôt comme un véritable spectacle de la nature, plus majestueux que jamais.

Le tout est servi par des effets spéciaux convaincants et très réalistes, bien loin d’un fond vert visible comme ont pu nous habituer certaines œuvres super héroïques de ces dernières années. Ici, une véritable authenticité se dégage du long-métrage.

Et ce traitement météorologique accompagne le parcours de nos personnages, leurs humeurs et l’influence de leurs choix. Tout ceci rend compte d’une grande fascination, nous rivant à l’écran dans ces scènes de tension, nous laissant bien souvent le sourire aux lèvres.

Un casting de haute volée

Alors que la version de 1996 nous proposait déjà un casting haut en couleur avec Bill Paxton et Helen Hunt, nous retrouvons ici le beau gosse du moment Glen Powell ainsi que Daisy Edgar-Jones, un couple qui fonctionne avec leur alchimie naturelle. C’est crédible et cela vient impacter le côté humain de l’histoire, encore une fois mise en avant par rapport à l’aspect grandiose du long-métrage.

Le reste de la distribution n’est pas en reste avec un futur Superman en forme (David Corenswet), un Anthony Ramos qui trouve sa place dans les gros blockbusters après le dernier Transformers ou encore toute l’équipe du personnage de Powell, attachante et agréable à suivre (et son formidable pick-up au passage).

En conclusion

Nous ne sommes peut-être pas face au film du siècle mais il faut admettre qu’il fait du bien ! Un divertissement tout à fait honnête dans son écriture et sa manière d’être fait, qui tient en haleine durant ses deux heures, sans jamais trop vouloir en faire tout en restant intéressant. Il apporte finalement un vent de fraicheur dans cette ère de remakes et de manière plus générale de blockbusters d’action, en proposant une œuvre simple mais plus qu’efficace, très feel good au demeurant.

17 juillet 2024 en salles | 2h02 | Action, Aventure, Thriller

De Lee Isaac Chung | Par Mark L Smith

Avec Glen Powell, Daisy Edgar-Jones, Anthony Ramos...

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